• Plus on est de fous, plus on rigole !

        I…. était assez distraite http://www.grisy.net/article-31754037.html et était spécialiste pour mettre ses jambes en péril. Il suffisait qu’une mouche passe par là pour qu’elle s’évade dans un monde qu’elle seule connaissait et cela lui joua quelques mauvais tours. Imaginez un long sentier en Espagne et conduisant vers un hâvre de paix, un lieu de détente avec clowns et pitreries à découvrir. Ce sentier est rectiligne. Il n’y a pas une ombre, pas un chat, nous avons toute la place pour nous. Le soleil brille et une mouche passe. I…. la suit……

    Le seul obstacle est un trou de quinze cm de diamètre environ, là bas,  en plein milieu, une cavité qui semble avoir été oubliée ou qui a perdu son chapeau et vlan ! Qui c’est y qui tombe dedans ? Au hasard : I….. se blessant à la jambe droite. C’était toujours la droite qui payait ! Et la mouche vira de bord nous laissant dans ce désarroi, en terre étrangère ! C….. courut vers l’eden en perspective et s’exprima de son mieux, ne parlant pas espagnol. Par chance, il y avait là un touriste médecin qui porta ma progéniture vers le premier hamac venu et lui prodigua les soins appropriés. Heureusement, il y avait plus de peur que de mal mais mes zig étaient encore dans les vaps et il me fallut écluser des litres d’eau pour ne pas faillir. Sacrée I….. qui ne ménageait pas mon palpitant !

    Les mouches semblaient faire partie de notre karma http://www.matiere-esprit-science.com/pages/satornet/karma.htm . Lorsque j’étais petite, je les chassais   dans les plis du rideau et je les gobais ! C’était un jeu qui me plaisait beaucoup. Et bien I…. gambadait avec elles. Drôle de famille, n’est ce pas ? Et pas piquée des hannetons. Mais qui n’a pas ses petits défauts ?

    Je resterais bien des heures à vous conter nos enfances respectives mais ce serait rétrograder dans mon récit et le nombre d’épisodes ne compterait plus le nombre des années. Ce livre deviendrait alors sans fin. On peut écrire comme ça, at vitam eternam, porté par des élans, des flashes qui resurgissent.

    Nous en étions donc à ma vie en mobil home. J’allais bientôt partir en vacances. Mon chef me parla d’un employé plombier chez un de nos prestataires et que je savais être travailleur et honnête. A…. vivait en collocation avec un collègue, F….. , qui venait de lui faire une entourloupe. Monsieur F….. avait donné son compte pour rentrer dans sa province, sans en parler à A….. qui devait de ce fait, quitter illico presto l’appartement car F…. s’était aussi dégagé de la location. A…. n’avait pas les moyens d’assumer tout seul. Il avait une semaine pour débarasser le plancher avec ses meubles.

    Une mouche me piqua encore « Je peux bien l’héberger le temps qu’il fasse surface. C’est petit chez moi, mais il y a une chambre vacante ». Après tout, Th…. Ne me donnait toujours que des bises en coin….. http://www.grisy.net/article-31433008.html coin coin, c’était la pataugeoire avec lui et avoir un intrus dans mon humble demeure ne perturberait absolument pas notre relation !

    Sur les recommandations du chef adoré qui savait y faire pour mettre les gens dans l’embarras et ainsi s’en sortir sans dégâts et sans états d’âme pour son entourage même le plus proche, A….. vint timidement dans mon bureau. Je le voyais gêné. Ce n’est pas facile de parler de ses problèmes à quelqu’un qu’on connaît à peine. Alors, je lui mâchais les mots. Le seul hic était mon départ imminent. Je fus assez folle ou intuitive, c’est comme on veut, pour lui confier mes clefs. Il pouvait s’installer en mon absence.

    Et je partis tranquillement vers la montagne, rejoindre mon fils C……

    Je n’étais absolument pas inquiète. Comment vous expliquer ? J’ai parfois ce sentiment de tranquillité face à des situations peu évidentes. Je sens les personnages, je sais quand il y a un piège.

    Je téléphonais à A…. de temps à autre. Il découvrait les joies du camping à temps plein, il s’occupait de mes chats. Il partait travailler le matin avec un grand soulagement dans le cœur et rentrait le soir se dorer la pillule sur la terrasse pour laquelle j’avais tant usé de coups de pelles et rateau. J’avais aménagé mon petit domaine avec tant d’amour qu’il était impossible de ne pas s’y sentir bien.

    Au bout de trois semaines où le grand air m’avait ravigotée, je regagnais mon vexin. A…. m’avait préparé un bon repas pour m’accueillir. La maison était nickel propre. Une vraie fée du logis avait trouvé sa place chez moi.

    ......... 302 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"

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  • Commentaires

    1
    Lundi 1er Juin 2009 à 12:00
    Tiens donc ! une fée du logis, ça existe encore cette race là ?? en voici un qui a l'air d'avoir un bon atout - sourire -
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