• On ne touche pas à mon anniversaire !

     Cette saleté de Fr….. était en plus un cornouillard http://www.grisy.net/article-28410726.html  ! Il ne m’avait pas passé un coup de fil du week end alors que le vendredi, il m’avait dit «  je t’appelle demain ». J’étais déjà bien patiente et conciliante car je savais qu’il passait ces deux jours avec sa chère Sandy mais je digérais très mal ce silence. Cela signifiait et confirmait qu’il n’en n’avait rien à faire de moi. Il était là par intérêt, c’est tout. Chez moi, tout était gratuit et en plus je l’aidais pour son entreprise et je le consolais quand cela n’allait pas avec ses filles, sa mère ou son boulot.

    Le lundi matin, au travail, prit de remords, il me téléphona tout gentil et de bonne heure. J’avais tenté de contenir mon chagrin et nous nous sommes donné rendez vous pour midi, sauf qu’au passage, il me confirma qu’il avait passé le week end à Merlimont avec sa copine. Cela me mit hors de moi car je lui demandais depuis plus d’un mois de m’emmener là bas et à chaque fois, il prétextait n’importe quoi. Depuis deux mois,  je n’avais pas mis les pieds à Merlimont et ça me manquait. Lundi midi donc : 03 novembre 2003, nous nous retrouvâmes à la maison. Lui : tout heureux et les sacoches vidées, moi : très malheureuse, tentant de cacher ma peine mais n’y arrivant pas comme si le destin voulait qu’il se passe quelque chose car jusque là, j’arrivais à me montrer souriante  malgré  toutes ces tortures morales. Cette fois ci : rien à faire. Mes larmes coulaient toutes seules et je ne parvenais pas à faire autrement. Il frappa à la porte, comme d’habitude, titillant le locquet et lançant en joie « y a quelqu’un dans c’te case ? ». En temps ordinaire je répondais gaiment « gouloun goulon dans la case ! » et c’était la joie dans la maison. Pour ce coup, j’affichais un silence pesant. Il entra et d’emblée, les yeux rouges de larmes profondes, je lui annonçais qu’il fallait qu’on parle, que je ne pouvais pas continuer ainsi. Il devint tout pâle. Je lui proposais de parler le soir. Le repas fut très lourd d’ambiance et n’importe quoi dans la composition. J’étais perdue.

    Le soir, il était à la maison bien avant moi et avait fait la vaisselle. Il était aussi très inquiet. Je lui ai parlé calmement, lui demandant de changer son comportement. « si tu prends deux femmes et au passage, tu remarqueras que je fais là beaucoup de concessions et d’efforts et que ce n’est pas réciproque, tu pourrais au moins assumer les deux et ne pas faire souffrir sinon : laisses en une ». Il me promit qu’il allait faire  en sorte que je ne souffre pas. Nous avons bu un coup puis deux. Je n’étais pas satisfaite de sa réponse car je n’avais plus aucune confiance et j’ai poussé le bouchon un peu plus loin. « Samedi c’est mon anniversaire (il le savait, nous en avions parlé avant son week end et nous devions être ensemble avec ses filles) : on pourrait aller à la foire St Martin  à Pontoise  http://fr.wikipedia.org/wiki/Foire_Saint_Martin et faire un repas à la maison ensuite, inviter JPtélé et pourquoi pas Dom…… » . Là dessus, je le vois très embarrassé. Il commença à invoquer n'’mporte quelle allégation, du style "« les petites ont de l’école samedi » , mais j’avais de bons arguments. C’était un week end de quatre jours : le mardi était férié et nous faisions le pont le lundi. Alors, il me baratina qu’il s’était engagé auprès d’Allan à Merlimont pour lui changer ses plaquettes de frein. « Qu’à cela ne tienne ! puisque tu vas à Merlimont de toutes façons, tu peux m’emmener ! cela serait un beau cadeau d’anniversaire ! ». Il bredouilla, ne savait plus quoi inventer et je compris – Ôh cauchemar grandesque ! qu’il avait prévu d’aller là bas avec Sandy et de me laisser comme une idiote pour mon anniversaire… idiote et cocue…beau cadeau ! Cela faisait trois week end de suite qu’il était avec elle. Il n’y avait plus de place pour moi. Il venait de me dire qu’il allait faire des efforts pour ne pas me faire souffrir alors qu’il ne pensait qu’à la retrouver, même pour mon anniversaire ! Je l’avertis que s’il faisait cela, il s’en souviendrait longtemps car je ne le supporterais pas. Je l’informais également qu’il était anormal, que c’était le monde à l’envers, de me cacher parce qu’il me trompait. Lorsqu’il était avec sa femme, je me cachais déjà mais c’était logique, j’étais la maîtresse. Maintenant qu’il me faisait porter des cornes, je ne pouvais même pas lui téléphoner quand il était avec elle. C’était encore moi qui restais dans l’ombre alors que c’était elle la pièce rapportée ! C’était un comble. Elle avait droit à tous les égards, tous les bonheurs et tout le respect………euh….sauf que quand il n’était pas dans son lit, il était dans le mien et nous ne restions pas innocents…….. et moi, j’avais droit à toutes les insultes, toutes les tromperies et je devais encore me taire.

    Décidémment, la colère m’envahissait de plus en plus….et ça a pété. Ma fille I…… était dans le salon et voyait tout ce qui se passait. Nous commencions à en venir aux mains. Fr…… me dit qu’il allait parler à sa copine. C’était la seconde fois et il n’avait rien fait jusque là. Je lui demandais, toujours méfiante, ce qu’il avait l’intention de lui dire. « Je dirais que tu es une amie ». Ce n’était plus de la colère que je ressentais mais de la rage, de la haine. « Une amie ! depuis quatre ans, tu couches avec moi et tu vas lui dire que je suis une amie ! et bien, je vais l’appeler , moi : j’ai son numéro ». Là dessus, Fr…… toujours très franc, prit la fuite. Il s’habilla pour partir, n’oubliant pas de récupérer la prise pour son karcher que j’avais rapporté le matin même pour lui, et le papier bulle. Je ne le retenais pas et devant lui, sortis le numéro de sa copine et l’informais que j’allais illico la mettre au courant. Ma douleur était trop forte. Il fallait que cela cesse. Il fallait mettre un terme à cette situation grotesque et insupportable.

    J’appellais donc sa copine, sachant très  bien que ce geste le mettrait dans une colère noire et qu’il me quitterait. J’ai eu sa copine et je lui ai tout déballé de nos quatre années gâchées par cette histoire de fesses. Elle se doutait qu’il y avait quelqu’un d’autre mais m’avoua tomber de l’armoire. Elle me confia également que de toutes façons, elle ne le suivrait pas à Merlimont lorsqu’il créera son entreprise. Nous avons parlé pendant plus d’une heure. J’ai proposé de la rencontrer mais elle a refusé. J’ai pleuré tout mon sou après ce coup de fil et I…… est partie dormir chez Dd, son copain, comme elle le faisait tous les soirs. Ma nuit fut agitée, une vraie tempête ! Le lendemain matin, bizarrement, je me sentais bien, presqu’heureuse. J’étais soulagée d’avoir éclairci la situation. J’avais fait justice et je n’étais même pas triste. Ma réaction me surprenait. J’avais un sentiment de liberté et j’étais redevenue gaie. Je me sentais vraiment libérée. Je n’imaginais pas trop la suite mais je la sentais bien. J’avais l’impression d’avoir le dessus. I……. m’avoua le lendemain, qu’avant de partir, elle avait envoyé un message à Fr…… sur son portable disant « t’es qu’un gros con, alcoolique. Ne t’avises pas de remettre les pieds ici car c’est moi qui te mettrais à la porte ». Que ma fille mette les pieds dans le plat, signifiait que son retour n’était plus possible. I….. était mon garde du corps.

    N’empêche que Fr…… n’avait pas voulu me rendre ma clef lorsque je la lui avais réclamée. Il avait encore menti et m'avait juré qu'elle était restée sur la table. J'avais  eu beau chercher...il l'avait bien gardée ma clef. Je m'’attendais à ce qu'il vienne récupérer son dossier d’entreprise et ses affaires en mon absence,  fuyard comme il était devant la réalité mais ce n'était pas grâve. Je croyais que notre dernière séparation l'avait éclairé mais apparemment il n’avait pas encore bien compris. Tant pis….j’allais lui expliquer encore et encore jusqu’à ce que sa petite tête de linotte fasse fi de ce monstrueux orgueil qui le poussait à agir en macho. S’il avait besoin de baffes pour avancer comme un bourricot….j’allais lui en donner !

    Je ne savais pas si sa copine l’avait laissé suite à mon coup de fil. Je doutais……


     .......... 282 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 5 Mars 2009 à 12:00
    J'espère que cette fois, c'est définitif, et que tu vas enfin pouvoir tourner la page..bises
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