• Mission Clet !

     Chambardement en mon fort intérieur ! drôle de sensation, drôle de sentiment, drôles de ressentiments ! j’avais attendu cinq mois et demi pour enfin savourer ces deux jours inoubliables, riches en prises de conscience  http://www.grisy.net/article-29236394.html . Nous avions eu malgré nous la confirmation et certitude que nous étions heureux ensemble et voilà qu’une  semaine sans voir Fr….. me paraissait une éternité ! Et je recommençais à douter. Et s’il était venu uniquement pour faire bonne figure aux yeux de Clet ? et si c’était uniquement pour soulager sa conscience ? J’en arrivais à me poser ces questions car je l’avais appelé un soir dans la semaine et il ne m’avait pas répondu. J’avais envoyé deux mini messages qu’il avait complètement ignorés. Par contre, le destin avait fait que j’eus à le contacter pour le boulot et là, il m’avait  rappelée. Donc ? ! recommençait il encore à fuir ses sentiments maintenant qu’il savait combien il se sentait bien avec moi ? J’avais reçu deux coups de fil anonymes cette semaine là et je savais que c’était lui. Ces coups de fil anonymes étaient apparus après notre séparation.… donc je lui manquais et il ne voulait pas l’avouer…. compliqué et fier le mec ! ou bien était il hypocrite lorsque nous étions allés à la Goélette ? ou bien était il dépassé par l’ampleur des événements qui se bousculaient ? Il était vrai que tout semblait se précipiter en ma faveur et cela bouleversait forcément. J’étais moi même très perturbée par cette reprise de contact et j’avais passé deux jours à déprimer grâve ! Je pense qu’il ressentait la même chose.

    Si j’en crois ce que la voyante avait annoncé, nous en étions au stade de l’imprévu. Il devait se passer un truc qui le ferait revenir alors que je ne m’y attendrais pas. La suite de ces prédictions était son déménagement, puis mon déménagement, et ensuite nous vivrions ensemble sous le même toit et qu’il y aurait là un homme. Tout collait ! Fr…… déménageait dans quinze jours et Allan était là bas dans la maison de Merlimont et travaillait pour Fr……. Donc, cet imprévu devait arriver sous peu.

    Je passais de l’espoir au désespoir, sans répit, sans provocation, c’était la vie qui nous entraînait…on ne pouvait pas résister. J’avais passé les vacances de Pâques avec mon fils C…… et ma petite fille R……. J’avais appelé Fr…… durant ces vacances et le courant passait bien malgré cette fichue attitude d’amitié que je détestais. Je n’étais pas l’amie de Fr…… et je ne l’envisageais même pas. J’étais plus que ça. C’est de l’amour qu’il y avait entre nous, qu’il le veuille ou non. Les choses étaient ainsi. Notre amour était solide et durable mais Fr……  craignait cette réalité et cela devenait casse bonbons. Pourquoi ne pouvait il pas être simple, clair , net et précis ? pourquoi avait t il toujours besoin de compliquer les choses ?

    Le mercredi où j’avais appelé Fr…… depuis Voiron dans l’isère http://www.grisy.net/article-14029385.html , le hasard ou le destin – je ne sais pas – voulu que Fr…… avait appelé Clet quelques minutes auparavant pour lui proposer de le rencontrer le lundi suivant. Clet, en permanence dans mon camp, lui avait dit que lundi, il avait prévu de déjeuner avec moi mais que s’il le voulait bien, on pouvait déjeuner tous les trois. Géniale réaction, Clet ! Fr……, à son habitude, imposa un temps de silence. Alors Clet s’énerva et lui dit « C’est oui, c’est non ou c’est merde ! mais décide toi, je n’ai pas de temps à perdre ».  Fr…… rétorqua aussitôt « OUI ». Clet m’avait immédiatement mise au courant et la joie autant que l’appréhension m’envahirent à nouveau. Je n’avais rien dit à Fr…….

    Lundi midi donc : j’arrivais devant le resto et téléphonais à  Clet car je n’aime pas faire le poireau, surtout dans un café ou resto. Je préfére que l’autre personne soit déjà là. Donc je m’enquiérais de savoir si Clet était arrivé. Il était là, ponctuel. Je lui demandais s’il était seul car j’avais un peu peur que Fr…… ait encore pris la tangeante bien que devant son père spirituel, il ne pouvait plus tricher ! Et au moment même où je posais cette question à Clet « tu es seul ? » , Fr…… pensait que j’appellais pour annuler ! il avait peur que je ne vienne pas. Clet m’avoua par la suite, qu’avant mon arrivée, Fr….. bouillait d’impatience et lui avait demandé plusieurs fois « Alors, elle vient ? ». Quelle impatience pour un mec qui ne voulait que de l’amitié !

    Me voici. Je pénétrais dans ce resto de quartier style bistrot avec télé, saluais les patrons que je connaissais bien depuis le temps, et atteignis enfin cette table où de loin, j’avais reconnu le pull marine rayé bleu et blanc de l’homme qui me faisait tant d’effet depuis le premier jour où je l’avais vu. Il se leva pour m’accueillir. Je pris bien soin de dire d’abord bonjour à Clet puis regardais Fr…... Il me fit la bise pratiquement sur les lèvres et Clet n’était pas dupe ! il épiait, il scrutait, il appréciait. Mission Clet : nous remettre ensemble. Il semblait satisfait. Fr…… me présenta d’office la chaise à son côté gauche, exactement, alors que j’étais en train de me demander si j’allais m’asseoir aux côtés de Clet. Durant tout le repas, Fr…… n’eut de cesse de me regarder « l’œil en coin », si discret que cela aurait pu redonner la vue à un aveugle et Clet jubilait. 

    Lorsque j’ai raconté quelques anecdotes vécues avec mon fils C……, Fr….. me regardait admirativement. Il aimait quand je narrais et cela se voyait gros comme une clef à molette dans une pupille. A 13h30, Fr…… nous a laissés pour retourner travailler. J’aurais pu partir en même temps que lui, mais j’avais encore un quart d’heure avant de reprendre mon poste et j’ai pris un malin plaisir à le laisser partir et à continuer l’instant avec Clet. J’avais bien vu que Fr….. se posait des questions…. D’autant plus que le hasard faisant bien les choses et prenant son rôle à cœur, j’avais eu un appel durant le repas et je n’avais pas répondu. Fr….. avait tenté de savoir qui c’était. J’avais simplement dit que c’était personnel. En fait , c’était mon dessinateur qui avait besoin de précisions quant à la couverture de mon recueil de poèmes « Instants choisis » http://www.grisy.net/categorie-561429.html que j’étais en train d’éditer. mais j’avais laissé planer le doute. C’est là qu’on voit la vacherie féminine ! mais après tout, Fr….. méritait bien une bonne leçon et cela me faisait rire de voir sa jalousie à ce mec qui soit disant ne m’aimait pas autant que je l’aimais.


     .......... 288 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"

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  • Commentaires

    1
    Lundi 23 Mars 2009 à 12:00
    Vis à vis d'un Fr non certainement pas ce n'est pas une vacherie, il a joué le spécial course, il peut aussi à son tour se poser des questions. Bonne soirée bisous
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