• Le soulagement

    Le rôdeur de la nuit roda une fois, deux fois, trois fois………….la quatrième fut de trop. La peur me fit réagir et je bondis hors de mon lit tel un diable de sa boîte. « Vas t’en ! je ne veux plus te voir ! ». A ces mots, A…. telle une statue de marbre, resta figé. « Vas t’en je te dis ! ». Là-dessus, je le pousse hors de ma chambre, puis hors de la maison. Je m’enferme à double tour, regrettant ne pas pouvoir faire 4 voire 5 tours de clefs.

    Le lendemain, à mon réveil, il était toujours là, devant la porte. Comme je ne suis pas une sauvage…….(quoi que ?), je l’invite à prendre le petit déjeuner et sa valise avec. Le ton monte (le thon au p’tit dèj..beurk déjà !). Je lui balance mon alliance au travers de la figure. Il la ramasse et la met dans sa poche. Je le vire illico presto. Cette fois, il est bien parti voir sa maman. J’ai appris par la suite qu’il avait revendu mon alliance. Ah ! quel bonheur j’ai eu avec ce mec ! Faut pas oublier que j’avais tout financé pour le mariage hormis le repas (voir le 54ème épisode dans la catégorie « biographie »), alors que monsieur revende mon alliance, n’était qu’une suite logique à sa mentalité. Mais quand même ! la valeur sentimentale avait foutu le camp et j’étais écoeurée.

    Bon. Maintenant, je dois réagir et vite. Il ne reste quasiment plus rien sur l’assurance vie de maman. Je suis seule avec 2 enfants dont 1 à peine sorti de l’œuf et je n’ai pas de travail.

    J’ai recontacté cette dame que j’avais rencontrée par hasard à Bobigny (voir le 64ème épisode dans la catégorie « biographie »). Elle était nourrice, je dirais même épingle à nourrice car elle m’a piquée la vache, de son dard complice avec sa fille……..mais ça ! je vous le réserve pour la suite. Je lui expose ma situation et lui demande si elle accepterait de garder mes enfants lorsque j’aurais trouvé du travail. Elle acquiesse gentiment. Ouf ! déjà une étape de passée.

    Je me suis levée de bonne heure pour acheter le journal, pour moi cette fois (voir 67 et 68ème épisodes dans la catégorie « biographie ») et j’ai vite trouvé un job. J’allais être caissière à mamouth ! le pied ! mais bon : quand on veut, on peut. Mamouth se trouvait justement à Bobigny, près de chez la future nourrice. Elle était d’un certain âge pour ne pas dire d'un âge certain et comme dirait l’autre si mamie écrase les prout………mamouth écrase les prix.

    ..........72ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................      

    « FinalitéL'enfer est pavé de bonnes intentions »

  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Février 2007 à 12:00
    ja viens de découvrir ton "brombinoscope."...très marrant..tu veux une photo ? je t'en envoie une si tu veux...(contact mail sur mon blog, colonne de droite...bisous : 0010:
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