• le chemin du cœur ne vaut pas le détour vers la déprime

    Titre.gifSTOP. STOP.STOP..PAUSE ! il fallait encore que j’arrête de rêver ! je m’emballais et je m’ égarais. Je devais me ressaisir et ne pas perdre de vue qu’il avait été franc dès le départ : il ne m’avait pas caché qu’il ne fallait pas que j’espère. Je pense que mes réactions étaient humaines mais totalement déplacées. Je ne devais pas trahir ce qui nous liait si fort et je devais respecter notre engagement du début. Il fallait que je ravale ma peine et que je sourie quoiqu’il arrive.
    J’étais la maîtresse et je devais rester à cette place puisque j’en avais accepté les conditions. Je devais dépasser mes envies et sentiments et ne pas m’inquiéter pour l’avenir…seulement me laisser bercer par les bons moments qu’il me donnait…..et la fermer…rester patiente. Quoiqu’il en était, si je faisais la gueule, je ressemblais à sa femme et c’était exactement ce qu’il ne voulait pas..Alors : SOURIRE et ne pas penser au lendemain : prendre ce qui est bon et ignorer mes états d’âme..encore une fois, lutter contre moi même. J’étais mon pire ennemi et je ne devais pas me laisser vaincre. J’avais suffisament d’intelligence pour faire surface sans dégâts..alors vive la vie et ses délices ! Après tout, le chemin du cœur ne vaut pas le détour vers la déprime : VIVONS : c’est notre principale mission sur cette terre.
    Fr….. était très maladroit. Pour ne pas me froisser, il avait tendance à me mentir et j’avais souvent du mal à avaler la pilule…il pensait que toutes les femmes étaient comme la sienne et ne me voyait pas en « direct live » ! Il avait trop d’apriori. J’avais un lourd combat à mener pour qu’il comprenne mes différences. Nous en avions pourtant discuté : il savait bien qu’il pouvait tout me dire, que je n’étais pas du style à me fâcher pourvu qu’il explique le contenu et le contenant de la chose. Avec moi, il faut dialoguer : j’ai l’esprit large (oh ! je parle de ma tête et pas du popotin…..voyons !) et je respecte la liberté d’autrui. A partir de ce principe, il ne devait plus y avoir d’ombrage ni de quiproquo entre nous. C’était une affaire de confiance.
    Nous allions parfois à Port Cergy http://www.grisy.net/article-6055448.html voir les bateaux et déguster une « desperados ». Je lui parlais d’Arthur Rimbaud http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-arthur_rimbaud-1026.php et des impressionnistes. Il aimait que je l’affranchisse.
    La dernière trouvaille de sa femme fut, en raison des congés scolaires, de lui imposer huit jours de vacances pour « s’occuper un peu de ses enfants ». Il  partit donc à Merlimont avec ses trois filles et leurs copines. IL devint nommé « nounou ». Moi, j’aurais plutôt dit « toutou ». Comme çà, elle le coinçait (d’autant plus que nous étions à trois jours de la Saint Valentin..vous savez la fête des amoureux et qu’elle avait de forts doutes sur notre relation). Mais ce n’était pas grâve puisqu’elle travaillait. Tant qu’elle n’était pas là, il se sentait bien et j’aimais le voir heureux et puis il avait promis de m’appeler. Elle croyait le « baiser », elle qui était si mal baisée ! dommage qu’elle ait été si haineuse : elle se faisait son tort toute seule. De toutes manières, j’avais l’habitude ! j’ai rarement été accompagnée pour la Saint Valentin..je pouvais m’en passer encore une fois.

    ......189ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie................
    « La Saint Baratin...Fleuristes au turbin !Il y a d'autres moyens de s'envoyer en l'air ! »

  • Commentaires

    1
    Samedi 16 Février 2008 à 12:00
    Bin c'est pas une belle fête de toute façon , bon week end , bises .
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