• La titi bourguignonne

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      Il va sans dire que leur beurk d’histoire se terminait
    http://www.grisy.net/article-32938126.html . A… rentra dépité et M…. resta dans sa bourgogne, profitant encore des biens de son fiancé. Elle avait gardé la belle voiture et se savait à l’abri, vu que A…. s’était porté caution pour son appartement.

    Très vite, A…. reçut des nouvelles de sa banque. Mademoiselle lui avait volé des chèques lorsqu’elle était venue à  Grisy avec sa copine et toutes les deux s’éclataient. Elles avaient dépensé à tout va pour du superflu tandis que la banque menaçait A….. d’interdiction bancaire. De plus, les impôts venaient de faire opposition sur son compte. C’était la bérézina ! Mais le pompom, la cerise sur le gâteau fut l’adjonction à passer au tribunal pour excès de vitesse. Non seulement, elle s’était offert un cent vingt à l’heure dans les rues de Chalons, mais elle avait aussi fait un pied de nez aux policiers en prenant la poudre d’escampette. Ils la poursuivirent et l’arrêtèrent sur le champ. La voiture étant au nom de A…., les ennuis étaient pour lui aussi, sans parler des contraventions.

    Elle écopa de trois mois de prison fermes. A…., toujours très généreux s’arrangea pour qu’elle porte un bracelet électronique http://www.justice.gouv.fr/index.php?rubrique=10030&article=12067 . Ainsi elle purgea sa peine chez elle. Elle s’en sortait bien ! A… ne porta pas plainte pour les chèques volés, il paya tout sans rechigner. Il est bien évident qu’elle commença à avoir des dettes de loyer mais cette fois là, A…. avait pris les devants et avait retiré sa caution.

    Il était dégouté et se plongeait encore plus dans son travail et ses rallyes.

    Les jours et les mois défilaient. J’entendais sempiternellement mille et une  versions différentes quant à la vie de Fr…. J’étais épuisée de tout ça. Je commençais à vouloir reprendre mon autonomie « A….., lorsque tu es arrivé, je t’hébergeais pour quelques jours or cela fait un an maintenant ! J’aimerais que tu commences à chercher quelque chose ». Il ne fut pas surpris et acquiessa.

    Une semaine, deux semaines, trois semaines……. A…. ne bougeait pas d’un petit doigt. Je voulais bien comprendre qu’il soit dans sa déprime mais j’avais moi aussi, besoin de souffler. Mes petits nerfs s’excitaient « A…. alors ? tu as commencé à démarcher ? » « Non, je n’ai pas assez d’argent pour prendre un appartement ». C’était évidemment un prétexte. Il était bien chez moi. « Puisque tu sembles aimer la vie en mobil home, tu pourrais aller voir la propriétaire. Je suis certaine qu’il y en a au moins un de libre pour toi et puis tu n’aurais rien à avancer » « Oui, je vais le faire ».

    Un dimanche, deux dimanches, trois dimanches…… A s’arrangeait pour ne pas être disponible car ici, les affaires se font le week end et il est impossible de trouver la propriétaire en semaine. « A…., tu vas la voir quand la propriétaire ? » « Je ne sais pas, tu vois bien que je travaille tous les week end ». Je suis incapable de cacher mes émotions et contrariétés. Je ne répondis pas mais A…. vit à ma mine déconfite que ça sentait le brûlé.

    Je ne savais plus comment m’y prendre !

    Dans la semaine, A… rentra plus tôt un soir « Ca y est ! j’ai un mobil home » « Ah ! tu as vu la propriétaire ? » « Oui. Je l’aurais dans trois semaines » « Ah ! ben voilà quand tu veux ! On sera mieux chacun chez soi et puis on sera voisins » « Oui ». Visiblement, il n’était pas enchanté mais qu’est ce que j’étais soulagée ! J’allais enfin pouvoir refaire des projets, vivre à mon rythme, retrouver un équilibre.

    A… emménagea et nous restions amis. Ma fille I…. avait aussi emménagé avec son copain qui n’était pas souvent là, vu qu’il était gendarme mobile et qu’il avait été affecté dans le limousin. Il avait son logement de fonction là bas et I…. cherchait désespérément du travail pour le rejoindre. C’était carrément mission impossible. Elle avait bien des réponses à ses curriculum vitae mais toujours le même refrain « Votre cv nous intéresse mais nous n’avons pas de poste disponible, cependant, nous retenons votre candidature ». Trouver du travail en province est une lourde quête.

    A…. n’était pas souvent chez lui. Ou bien il travaillait, ou bien il passait les soirées avec des copains. Son mobil homme était moins bien que le mien et il y avait tout à réparer mais il était mieux placé d’un point de vue climatique. Il était protégé des intempéries car engoncé en bas du camping entre la cabane de travail de la propriétaire et le mobil du deuxième gardien mais il était tellement bien encastré qu’il ne captait pas la télévision et il était à la vue de ses voisins. Je n’aurais pas aimé que la propriétaire ou le gardien aient un œil chez moi.

    Un homme ne reste pas fort longtemps seul, c’est bien connu ! A…. débarqua un jour avec une nouvelle conquête, J….. Il se fit une joie de me la présenter et nous l’avons emmenée, avec I….., faire une balade au parc du château de Grouchy http://www.chateau-de-grouchy.abcsalles.com/prive/fr/fiche_activites.php?o=&k=&n=49&menu=5&iddem= . Ce fut un après midi agréable où elle se dévoila sans retenue, avec un fort accent http://rdvbourguignon.free.fr/fr/patois/patois.html digne de celui de Colette http://ekladata.com/2omhd4TJrrgX4sp8qHTp4tnjhzQ.jpg . Elle avait eu une enfance difficile et sortait d’une liaison avec un type qui lui tapait dessus. Sûr que A… allait lui faire du bien ! Je pressentais que son week end allait se prolonger, qu’elle allait s’installer. Ils s’étaient rencontrés au quatorze juillet à Chalons. C’était une mignonne bourguignonne aux cheveux courts et noirs, à la verve déployée et au décolleté généreux.

    ......... 308 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 2 Juillet 2009 à 12:00
    cela fait plaisir de voir que tout s'arrange pour ton colocataire, enfin dans ses meubles maintenant..Il en a vu de toutes les couleurs avec l'autre bonne femme !! Bonne journée Arielle, et gros bisous
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