• L'orgueil est toujours plus près du suicide que du repentir.

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    L' orgueil est toujours plus près du suicide que du repentir. Clic ici

    [Rivarol] Extrait de Rivaroliana


    Ma fille I….. est venue passer la soirée avec moi et sa copine Steph nous a rejoint. Cela m’a fait du bien http://www.grisy.net/article-25762130.html .
    Je n’avais toujours pas de nouvelles de Fr……. Je l’ai appelé et suis tombée direct sur la messagerie. Je pense qu’il n’avait même pas rechargé sa batterie. J’espérais qu’il écouterait mon message. Je lui ai souhaité de bonnes vacances avec les petites et lui ai dit qu'à son retour, j'aurais aimé pouvoir parler un peu avec lui. Je lui ai dit également combien il me manquait.

    Les jours passaient et le chagrin ne trépassait pas. Les heures, les secondes m’inondaient. Le temps n’était plus mon allié.

    Fr…… rentra enfin de Merlimont http://www.grisy.net/article-18168849.html . Il était là, au boulot. Je l’appellais illico et lui demandais quand acceptera t il que l’on parle un peu. Il me dit « ce soir 17h chez toi ». La journée suivait son bonhomme de chemin et j’étais dans un état d’excitation et de peur mélangées. 16h30 : je l’appelle et lui demande si c’est bon. « Non, un peu plus tard, j’ai beaucoup de boulot. Je te rappelle ». J’angoisse de plus en plus à l’idée qu’il pourrait encore me faire la vacherie de me poser un lapin, sans ménagerie.

    Entre temps, I….. me téléphone. Je lui confie mes craintes et lui demande de nous laisser seuls ce soir. Elle comprend très bien. I….. et Dd m’épaulaient beaucoup dans cette histoire. 17h20 : je n’en peux plus d’impatience. Je l’appelle à nouveau et lui dit que je commence à y aller. « OK, je te rejoins chez toi ». Il arriva vers 19h. Je voulu me blottir un peu dans ses bras car cela m’aurait vraiment remonté le moral mais il refusa : « on parle d’abord ». Nous nous asseyons dans mon petit bout de jardin et je sers l'apéro. Fr…… a le visage dur. Il me laisse parler la première. Je lui explique en sanglotant, tremblant et tout ce qu’on veut d’adjectifs perdants, que je regrette infiniment cette dispute. Je lui raconte comment j’ai analysé la situation. Puis vient son tour de parler « je ne t’aime pas. Je t’aime bien mais je ne t’aime pas d’amour. D’ailleurs je ne t’ai jamais aimée, je préfère arrêter de tricher car je ne veux pas te faire souffrir ».

    Plus de souffrance était impossible ! le mal était fait et je craquais en larmes mais contenais mes nerfs et nous avons continué la discussion dans une atmosphère chaleureuse et sérieuse. Le calme prédominait. Nous passions une bonne soirée malgré le sujet du jour. En temps normal, cette soirée aurait tourné à la fête comme tant de soirées que nous avions improvisées depuis 3ans et demi.

    Fr……. devait partir de bonne heure car il avait laissé les petites chez sa mère. Il devait se sentir bien car il resta manger avec moi et même, se coucha dans mon lit. Je lui ai dit tout ce que j’avais sur le cœur. En d’autres termes : je lui en ai mis plein la tronche de ses ignominies ! puisque je n’avais plus rien à perdre, autant vider mon sac ! au moins, maintenant il savait tout de mes reproches et d’ailleurs, ne renia pas ses torts. Il rajouta même « j’ai dû faire le con quelque part ! ». Il savait combien il me faisait mal et quant à me dire qu’il ne m’aimait pas…. Je n’en croyais pas un mot. Il avait quand même annoncé en février à trois de ses potes qu’il refaisait sa vie. Tout allait bien jusqu’au retour de vacances avec les petites et je ne comprenais pas ce qui avait bien pu se passer dans sa tête. Il y avait plusieurs éventualités. Ou bien il avait voulu tester la force de mon amour pour lui et dans ce cas il savait qu’il était l’homme de ma vie et reviendrait bien vite, ou bien il voulait être libre maintenant que son divorce se terminait et il aurait réalisé qu’il vivait déjà en couple et voulait en profiter avant de recommencer quelque chose, mais çà ! il aurait pu avoir l’honnêteté de l’afficher clairement et puis ce n’est pas au bout de six mois de vie commune qu’on décide de profiter de la vie. Il aurait pu y réfléchir avant mais il parlait aux linottes et moi, je baillais aux corneilles. Dans ce cas, il fallait que je patiente sempiternellement et il reviendrait mais la place serait elle toujours libre ? Ou bien, il y avait un autre obstacle que je ne soupçonnais pas (peut être sa mère ? ? ) et là : je n’y pouvais rien hormis patienter encore et encore.

    Je lui ai demandé s’il y avait une autre femme et il me certifia que non et qu’il ne cherchait pas, que cela ne l’intéressait pas et je le croyais bêtement mais sûrement. Il était trop marqué par son divorce. La dernière éventualité aurait été que cette baffe ne lui avait fait mal qu’à son orgueil. Car elle n’était pas forte sauf intellectuellement. Ce serait donc par pure vanité qu’il refusait de continuer notre relation. Un homme n’aime pas qu’on le mette à la porte surtout un Fr….. qui se voulait si dominateur, voire tyrannique ! Ainsi, en se faisant prier, il tenait les rennes et satisfaisait son ego.  Si tel était le cas et j’en avais bien peur, j’espérais qu’il réfléchirait encore dans le peu de place qu’il restait dans sa caboche et que les sentiments prendraient le pas sur les assentiments. Pour l’instant il tenait à me garder comme amie (pas copine, AMIE. L’amitié a toujours été quelque chose de très fort en lui. J’ai accepté car au moins, je le reverrais de temps en temps comme cela et j’avais tant besoin de sa présence ! Quoi qu’il en était, j’avais l’intime conviction que j’allais faire ma vie avec lui et d’ailleurs cela collait avec ce que m’avait dit la voyante http://www.grisy.net/article-5760262.html et ce que je voyais moi même dans les cartes. Le problème de l’art divinatoire http://fr.wikipedia.org/wiki/Arts_divinatoires , c’est qu’on a aucune notion du temps et on peut se bloquer des années, à vouloir voir la prédiction se réaliser. Oh ! On sait bien si le cycle est court ou lent mais……… en quelle unité temporelle ? ….. Années lumière ?……. pour l’heure, j’étais dans l’ombre totale.

    Au cour de la soirée, mon fils C……. téléphona et Fr…… et lui conversèrent longuement. Je suis sortie pour ne pas entraver la discussion et je ne savais donc pas ce qu’ils s’étaient dit mais je partais rejoindre C……. bientôt pour une semaine et je pensais qu’il me tiendrait au courant.

    Fr…… passa donc la nuit avec moi. Il a bien dormi…pas moi. Je me suis réveillée à 4h du matin, la tête emplie de questions sans réponses et plus je réfléchissais, plus je trouvais que ses prétextes ne tenaient pas la route. Dans la nuit, il se leva pour faire la vidange et me caressa chaleureusement et avec compassion, la joue et les cheveux  . Il faut dire que j’en profitais un peu pour me serrer contre lui car je savais que, réveillé, il me repousserait. Au matin, je lui ai porté son petit déjeuner au lit, comme nous le faisions habituellement. Il ne m’a même pas fait une bise pour me dire bonjour mais m’a dit merci pour le petit déjeuner. Avant qu’il se lève, je lui ai demandé s’il acceptait que je me blottisse un court instant contre lui mais il refusa prétextant que cela me ferait du mal. A bien y réfléchir, c’était certainement à lui que cela aurait fait mal. Il avait envie de m’étreindre, je le savais.

    Lorsqu’il est allé dans la salle de bains, je me suis effondrée dans les draps et j’ai déversé tout mon sou d’orage, mes larmes coulaient en ru jusque sur le parquet. Quand il ressorti, il me trouva décomposée. Je suis restée immobile, les yeux dans le vide pendant plusieurs minutes puis me suis levée pour lui dire au revoir avant qu’il ne parte travailler. J’ai aperçu de la douleur et des goutelettes montant dans ses yeux. Il m’a quand même fait la bise car j’ai insisté. A 12h30, il me téléphona prétextant un renseignement pour le travail. Je savais bien que c’était parce qu’il s’inquiétait de mon état. Il m’aimait, c’était évident.

    ........ 265ème épisode.......... à suivre..........dans la catégorie "biographie"


     


     

    « Sur une jambe !Un petit sourire avant de prendre la route pour Voiron »

  • Commentaires

    1
    Lundi 22 Décembre 2008 à 12:00
    Bonjour mon amie Arielle Une nouvelle semaine commence la semaine qui nous même vers ces fêtes de noël et pour moi afin de bien la débuter rien de tel que de passer sur cette écrin divins pour retrouver beauté, talents et une amie que j’apprécie beaucoup. Je te souhaite un très bon lundi mon amie Arielle que ce jours soit plein de douceurs pour toi que ces heures te donnent santé et plein de bonheurs je t’envoie de gros bisous et toute mon amitié pour te souhaiter une journée merveilleuse Maurice
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