• L’oie blanche et les requins

    (Antisocial dans les services sociaux)

    Petite oie blanche en plan de surendettement,

    Je me vois contrainte

    De susciter l’aide du gouvernement

    Pour échapper aux plaintes

    Nombreuses et sans pitié des services étatisés.

    Je m’en vais donc conter fleurette

    A mon assistante sociale

    Qui, bordée d’un sourire de pâquerette,

    Me fait remplir un dossier… que dis je ? un arsenal

    De papiers pour mes droits enquérir.

    Espoir, promesses…… On va vous aider !

    Sur ce, me voilà dans mon foyer retournée,

    Priant je ne sais quel  fantoche

    Pour qu’enfin au fond de mes poches,

    On y trouve autre chose que des recommandés.

    L’administration, c’est bien connu,

    Mène une vie de sénateur.

    On vous laisse le temps mille fois d’être pendu,

    Ignorant vos peurs, vos pleurs !

    Puis la sentence arrive. Vous recevez une notification de refus.

    Motif : vous dépassez le plafond ! !

    Comment en toute logique,

    Puis je être reconnue sur le fond

    Inapte à ce que de mes dettes je m’acquitte

    Et en même temps, trop riche pour être prise en considération ?

    N’est ce pas là le reflet pur et simple,

    Voire simplet, de l’ignominie judiciaire ?

    D’un service à l’autre, la cohérence est restreinte,

    Le même salaire fait de vous une personne aisée autant que précaire.

    J’en arrive à penser que les services sociaux

    Sont inutiles, incompétents, voire gênants

    A moins qu’ils n’aient des ordres du gouvernement

    … Ce qui, cette fois ci, deviendrait cohérent.

    « Petite maxime d'un amiRévélation »

  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Mars 2007 à 12:00
    C'est que tu ne rentres pas dans les cases ma "pauvre" Arielle ! Soit tu es tout à fait pauvre, soit tu l'es un peu, soit tu ne l'est qu'à moitié ! Tout est question de mesure... Il faut patienter ! Laisser faire le temps, pour qu'enfin, un jour, tu rentres dans lot des limites SDF ! Et là, fini les plafonds ! Fini la bétise ! Fini les quôtats ! Apte tu deviens ! Apte à l'aide sociale, comprenez et comprenons donc, qu'il est plus aisé pour l'administration de laisser des pauvres bougres sombrer dans la misère la plus totale, que de les aider, à faire en sorte que jamais ça n'arrive ! Et si d'un point de vu financier le système s'avère extrèmement intelligent, du point de vu coeur, en outre, il se révèle abominablement insensible...
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