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L’âne, la lanière et l’ânier
La foire à l’âne est en pleine effervescence
Au pays des rênes, Lulu l’ânon cherche Hortense
Nul doute, il l’admire, elle est resplendissante
Il sait qu’elle a mis bât, qu’aujourd’hui c’est Byzance
En parler à son maître, oui ! Il veut faire bombance
Rire avec les enfants, rutiler avec une lanière tendanceEn cuir véritable et sertie de clignotants fluorescents
Docilement, il fait les yeux doux à son conducteurEt joue les bellâtres, se frottant à lui avec ardeur
L’ânier quelque peu effaré : « arrête tes âneries l’âne »
Avec tes simagrées, tu commences à me faire braire
Note qu’un harnachement doré ne fera pas de toi une affaire
Idiot mon maître, bougre d’âne ! J’aspirais juste à plaire
Envier n’attire que stupidités, pauvre baudet et prône la haine
Rien n’empêchera plus le qu’en dira-t-on de se taire.
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Commentaires
Les ânes sont bien sympathiques, souvent mulet de charges encore ça et là... il méritait encore une fable... bonne soirée Arielle, jill
salut,
j'aime bien les ânes mais pas ceux du gouvernement,
Bravo pour ce texte que je trouve marrant
bonne journée
bel acrostiche et jolie fable ... à double vitesse peut-être car tous les ânes n'ont pas quatre pattes! Bises; Simone
Il aura peut être sa chance ? Il faut qu'il espère. Il y avait une foire aux ânes jusque dans les années 80, à Montpellier. Mais il me semble qu'elle n'existe plus. Bon week end Arielle.
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Hello Arielle
Je vais y aller cet été à la fête de l'âne qui se passe à Escragnolles Alpes Maritimes. Le village du général François Mireur. Le premier qui a chanté la Marseillaise.
bizz
Pat