• Je dois être aimantée !

    aimant_trombone.jpgJe suis allée rendre visite à Alex, le chef de FR….., hospitalisé à l’hôpital Necker. Rayon « soins intensifs »…il était traité pour un cancer de la moelle osseuse http://www.e-sante.fr/cancer-du-sang-leucemie-don-moelle-osseuse-mais-exactement-NN_12546-30-1.htm . Très éprouvante la visite et même impressionnante. Chaussures et blouses anti-microbes, sas, caisson et lavage de mains intensifs. Sortie de là, j’avais bien besoin de prendre un peu de réconfort et il se trouvait – d’après les éléments que je connaissais – que Jo…. n’habitait pas loin. Je lui ai téléphoné et suis tombée sur le répondeur. Tant pis…c’était raté. Je rentrais bredouille.
    Je me suis dirigée vers la fête au village de Bouffémont http://www.ville-bouffemont.fr/00_fichiers_index/accueil.htm . Je n’ai pas eu le temps d’y arriver, Jo….. m’avait rappelée et souhaitait prendre un verre avec moi. OK…je me suis rendue à Paris. Une Leffe http://www.lachope.com/leffe.html puis deux, animèrent notre discussion. Jo a voulu m’embrasser. Je ressentis alors comme un interdit ! Mais que m’avait donc fait Fr…. ? je ne pouvais même plus me laisser toucher par un autre homme ! ! c’était viscéral…j’avais comme du dégoût. Alors j’avouais à Jo que je n’étais plus libre. Nous en discutâmes et très fier de lui, il me paria que d’ici Nöel, je serais de nouveau disponible. C’était très égoïste de sa part : il me voulait encore et toujours. Plus je me refusais à ses baisers et plus il devenait entreprenant. Quel gâchis que les hommes s’attachent au moment où nous nous détachons ! je n’ai pas cédé…j’aimais déjà Fr….. Mais j’ai quand même invité Jo à manger à la maison pour le samedi prochain. Selon les statistiques, je m’attendais encore à ce qu’il se débine à la dernière minute… Ce n’était plus un problème, juste un jeu.
    Il sembla enfin accepter l’idée que notre relation puisse tourner à l’amitié et j’en étais ravie. Dès lors, il m’appellait assez souvent mais nous ne nous voyions qu’à peu près 2 fois l’an. Bref….Bof………pourquoi pas ?
    Ce coup là, il voulu que je connaisse son bureau de Directeur dans ce viel immeuble classé au cœur de Paris. J’y suis allée par sympathie. J’ai vu ce fief de journal et il a commencé à m’enlacer. J’ai dû me fâcher car il insistait malgré mon refus. En partant, nous avons croisé une journaliste. Comme il était un homme d’honneur, il m’a quand même emmenée manger « aux lyonnais » http://www.chateauxhotels.com/public/hotel-2447/hotels-Paris.html   mais il m’a fait toute une mise en scène…il avait subitement attrapé la grippe et ne se sentait pas bien. Nous avons donc écourté le repas et sommes partis. Alors que je regagnais ma voiture, il m’a dit qu’il espérait que je l’appellerais un jour « qui sait ? un miracle…dans 3 mois, 6 peut être ? » Il souhaitait fortement que cela ne marche pas entre Fr…. et moi. Il se fichait le doigt dans l’œil ! Il m’avait donné là, la certitude que j’avais bien fait de le quitter. Aujourd’hui, je n’ai aucun remord et suis même contente d’avoir eu malgré moi, une certaine vengeance.
    J’ai toujours pensé que l’amitié n’était possible entre sexes opposés, qu’après avoir eu des relations amoureuses. Cela se confirmait…seule exception : GG http://www.grisy.net/article-6749215.html  ! mais lui, c’était un cas. Il y a toujours une exception qui confirme la règle.
    Ironie du sort ou simple bénédiction ? Gr….. http://www.grisy.net/article-13063485.html revint au grand galop.« Arielle, bonjour c’est Gr…(séquence émotion dans la voix) . Voilà, je.. (silence lourd de peine et d’embarras) Après ces longs moments d’absence, je voulais te dire un p’tit bonjour. Si tu es chez Hispano demain, je t’appelle. Bonne journée..au revoir » : voilà le message qu’il m’avait laissé sur le répondeur. Il savait pertinemment qu’à 16h, mon téléphone n’est pas branché : c’était une manière de me contacter alors qu’il n’avait pas la conscience tranquille.. je l’ai déjà fait à Jo…. ce coup là ! : affronter la réalité tout en se débinant.
    Cinq mois qu’il me négligeait et hop ! on prend les mêmes et on recommence : facile non ? j’espèrais qu’il ne s’imaginait pas que je l’avais attendu car si cela avait été le cas, il aurait eu du mourron à se faire.
    A cet instant, côté « mecs », je n’avais plus rien à perdre. Alors j’ai manigancé de lui poser un ultimatum. Je n’étais pas pressée, j’attendais le coup de fil fatidique.
    Ultimatum donc : tu me veux ? tu vis avec moi, sinon tu m’oublies. Après ces treize années où il a fait joujou avec mes sentiments, il me devait bien çà !
    Je la connaissais la réponse mais après tout, c’était peut être le moyen d’être libérée de lui à tout jamais bien que je sache que ce ne pouvait pas être le cas. Il ne pouvait pas m’oublier comme tous ceux qui m’ont goutée mais ne savait pas non plus s’engager comme tous ceux qui m’ont aimée ! je dois faire peur par ma franchise, ma sincérité et ma force de caractère….trop lourd pour quelqu’un qui, au début, pensait vivre une histoire sans lendemain. Je ne suis pas la fille d’un soir : ils sont piégés à leur insu car réfléchissent un peu tard…après la culotte ! et je suis très très très..diplomate.
    Bilan de l’ultimatum : j’aurais dû parier, j’aurais tiré le gros lot ! Je ne lui ai pas souhaité son anniversaire, pour la première fois depuis treize ans.
    JC aussi était revenu, ainsi que Pierre, Paul, Jacques et les autres. J’ai dû naître avec un aimant à la main !

    ......162ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..................
    « Sutor, ne supra crepidamVideo meliora proboque, deteriora saquor »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 14 Novembre 2007 à 12:00
    Là ça fait beaucoup de monde, tu émets des ondes puissantes que veux-tu, faut secouer le panier et tirer le bon n°, je pense que Fr sera la bonne carte. Bonne soirée, bisous
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