• Introspection

    ondes positives2.gifFr……. n’aidait pas vraiment Cl….… dans les travaux d’électricité. Nous étions trop occupés ! mais il le conseillait bien et prévoyait de le prendre en mains dès qu’il le pourrait…sauf erreur ou omission ! Avec lui, je m’attendais à tout.
    Ma biographie dans laquelle vous êtes si intensément plongés, si je ne m’abuse, a vu le jour exactement à Bessancourt, il y a huit ans. J’en étais à l’ébauche et personne n’avait de droit de regard. J’ai fini par autoriser Fr…… à lire les premières pages de mon bouquin….je lui donnais la primeur ! J’y allais piano car il s’agit de ma vie et il ne fallait pas qu’il en sache trop, trop vite. Je n’avais rien à lui cacher mais j’avais quand même eu certaines périodes plus ou moins honteuses et j’appréhendais un peu sa réaction. Mais nous devions regarder ensemble dans la même direction. Je jetais donc les dés…s’il m’aimait d’amour, il serait apte à comprendre, sinon….je n’aurais rien perdu. Le passé est indélébile et l’honnêteté de l’afficher est à mon avis courageux. Je ne regrette rien : c’est ma vie et j’en suis la seule propriétaire.
    Je pouvais commencer à affirmer que je connaissais enfin l’amour avec un grand « A ». Ce n’est pas du tout ce que l’on croit. On pense aimer et en fin de compte ce ne sont que des pulsions et caprices. Non, l’amour ça vient doucement s’installer avec discrétion. On ne s’en aperçoit pas de suite. Mais un jour on se réveille avec la certitude qu’il s’est passé quelque chose. Pour ma part, Fr….. de par son attitude, m’avait poussée à dépasser le domaine du possible pour ne pas dire du réel. Il m’avait conduite à faire une recherche sur moi même – bien inconsciemment – et j’avais pu me libérer de toutes les entraves à notre bonheur. En un tour de main, j’avais redressé une situation qui m’échappait de plus en plus, et à une vitesse affolante. Je ne maîtrisais plus et sentais que je perdais toute la force de nos sentiments. J’avais donc chassé, banni ces idées terre à terre qui faisaient monter la haine en moi. J’avais atteint ce que je n’aurais jamais imaginé être capable, j’avais dépassé le stade du chagrin, j’avais compris que la base de l’amour c’est la confiance. Peu importent ces rendez vous manqués ou ces coups de fil tant espérés…ce ne sont que des artifices, des choses qui de toutes manières se font dans le temps. Rien ne vaut de gâcher le bonheur que nous ressentons lors de nos contacts et cette recherche ne peut se faire qu’à 2, point sur lequel nous étions en parfaite harmonie. Comprendre l’autre c’est lui faire confiance avant tout. Fr….. m’avait, à son insu, fait faire une gymnastique intellectuelle et spirituelle de haut niveau. Grâce à lui, j’avais avancé d’un grand pas…j’avais évolué. Il disait que je suis intelligente ; moi je pense surtout que j’avais une foi inébranlable. L’exercice consistait à ne pas juger sur les apparences. Lutter contre soi même, contre cette éducation qui nous brouille les pistes au regard de sentiments aveuglants. Aimer ce n’est pas posséder, c’est être sûr de soi et de l’autre. C’est un échange non pas verbal mais plutôt intrinsèque : c’est une introspection.
    Nous avions miraculeusement retrouvé cette force qui nous unissait. Nous étions liés, nous étions sur la même longueur d’ondes…il n’y avait plus qu’à émettre, capter….laisser foisonner cette fusion indestructible qu’était notre amour. J’avais le sentiment que rien ne pourrait plus jamais nous séparer si ce n’est la mort…et encore, faut voir ? ? !

    ......196ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie................
    « Jean L'AnselmeC’est pas compliqué une femme ! »

  • Commentaires

    1
    Samedi 8 Mars 2008 à 12:00
    passe un bon samedibisousjoelle
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