Le lendemain http://www.grisy.net/article-27636322.html , nous nous sommes retrouvés vers 19h30 au terrain de camping pour aller faire la fête à Etaples. Ce fut une soirée d’enfer !  Il y avait une très bonne ambiance : rock et rendez vous de motards. Fr….. me fit danser pratiquement toute la nuit, et des slows aussi…..Miracle ! Il était visiblement heureux d’être avec moi et de passer cette soirée. J’avais le sentiment qu’il ne s’était pas amusé beaucoup depuis notre séparation du 14 juillet http://www.grisy.net/article-26818802.html .

Retour de Merlimont en ce 8 septembre qui marquait nos 4 ans. Cet excellent week end, je le pensais, avait fait évoluer la situation. J’étais contente.

Pour ma part, j’en avais bien profité, et pendant les vacances en Bretagne http://www.grisy.net/article-27366147.html  et ici à Bessancourt. J’étais beaucoup sortie. J’aime l’été car tout se passe en plein air et c’est souvent gratuit. Au cours de la soirée à Etaples, un homme avait commencé à me draguer ouvertement. Vous auriez vu la tronche de Fr…… ! il était jaloux ! re Ô Miracle ! Cette séparation avait certainement consolidé notre amour, du moins je l’espérais. Nous avions quitté la soirée vers 5h du mat et Fr…… m’avait raccompagnée au camping. Persuadée qu’il allait rentrer chez sa mère, je lui avais proposé un dernier verre. « Je bois un verre, oui et je dors avec toi ! » déclara t il sûr de lui. « Ah bon ? ». Devant ma réflexion, il réalisa son trop plein d’assurance et rajouta «  si tu veux bien ! « . « Je ne sais pas, on verra si tu es sage ! ». Je prenais un malin plaisir à le mener en bateau mais j’étais très heureuse de sa décision. Nous nous sommes couchés vers 6h après avoir épilogué sur le point vert du soleil lorsqu’il « tombe » dans la mer. Je lui dit bonne nuit et il m’embrassa langoureusement. Ce moment fut délicieux. J’appréciais…nous appréciions nos retrouvailles et l’amour était très puissant. Nous avons comploté jusqu’à 7h du mat et avons découvert avec surprise la levée du petit matin. Sur quoi nous nous sommes endormis.

Je me suis réveillée plusieurs fois car le téléphone de Fr….. n’arrêtait pas de sonner. Lui, il dormait comme un loir et j’avais beau lui signaler tous ces appels , il n’en n’avait rien à faire. Sa mère s’inquiétait forcément car il n’était pas rentré de la nuit et puis j’avais pu apercevoir sur l’écran du portable les noms de ceux qui appelaient. Il y avait « Bibiche ». C’était certainement la fille avec laquelle il me trompait. Moi, dans son portable, je me nommais « aaa », elle, c’était bibiche ! bisque bisque rage……….

Il y avait Gigi aussi…enfin bref toutes ces femmes qui le harcelaient. Fr….. était un homme à femmes mais il n’a répondu à aucune. Je me suis levée vers 13h15 et j’ai préparé le petit dej, comme d’hab ! je savais qu’il n’en n’avait pas eu comme les miens depuis le 14 juillet. Il se leva vers 14h et il fallu que j’insiste pour qu’il appelle sa mère. Elle était très en colère. Je pensais donc qu’il allait rentrer manger avec elle. Que nenni ! nous avons pris notre douche ensemble puis nous sommes partis faire une pétanque à Merlimont et là nous avons rencontré un couple d’amis que nous avions connu l’an passé, lorsque nous étions à l’apothéose de notre bonheur. Nous avons joué avec eux puis ils nous ont invité à boire l’apéro chez eux.  Nous avons découvert qu’ils étaient ensemble depuis 4 ans, comme nous. Lui, avait acheté un petit studio à Merlimont et ils y venaient régulièrement. L’apéro s’éternisait et je m’inquiétais pour la mère de Fr…… qui l’attendait toujours, et pour ma tente de camping car il fallait démonter avant la nuit, le travail nous appelant pour le lendemain, lundi. Fr…… ne se pressait pas. Je le voyait heureux.

Nous sommes partis vers 20h15. Fr…… me raccompagna au terrain de camping puis il rentra prendre sa « saucée ». Il me doubla sur l’autoroute entre Amiens et Beauvais http://fr.wikipedia.org/wiki/Picardie  vers 22h40. Nous voguions chacun vers nos bercails respectifs, lui à 190 km/h, moi à 110……. Cherchez la faille….. qui c’est y le plus raisonnable dans l’histoire ?

Je n’ai pas eu de nouvelles le lundi mais je le comprenais. Il devait être aussi fatigué que moi et puis il était en formation pour trois jours. A chaque fois que je rentrais de la mer, il me fallait un certain temps pour me réadapter. Là bas, je n’avais aucune douleur. Ici, j’avais mal partout !

 ....... 277 ème épisode........... à suivre........... dans la catégorie "biographie"