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Partout en France, des équipes de bénévoles donnent de leur temps, de leur sueur, de leur savoir.
Pour le plaisir des yeux, pour agrémenter nos balades, pour faire perdurer le patrimoine, ces bénévoles mettent leur professionnalisme à notre disposition..... Chapeau !
Je tiens donc à leur rendre hommage pour la merveilleuse journée que j'ai passée dans ces hauts lieux du Limousin.
Destination Mortemart
Je me gare sur le petit parking, entre la halle et le château des ducs.
Une expo me tend les bras : de la poésie illustrée, des sculptures, des tableaux ....
Je suis bien évidemment, fortement attirée par les textes de Patrick Ducros, illustrés majestueusement par Claude Soulat .
Sur le côté du château, deux cygnes noirs
me saluent gracieusement, suivis de près par quelques cygnes blancs.
Sur la droite, l'église romane nous accueille, simple et majestueuse, dégageant une force inexpliquée.
Le balcon penche comme pour nous désigner les statues.
Attenante à l'église, la mairie s'ouvre sur des espaces verts, de larges étendues de prairie aux paissent
des chevaux dont la robe marron se marie parfaitement à cette sensation de paix.
Je contourne, j'ose mes pas sur le sentier des moines. Une croix sur un monticule siège là,
juste au dessus de la Vierge Marie, nichée en contrebas, seule dans ce pré sous une lande de roseaux
bien alignés et bordant une demeure ... un palace !
Annie, de l'office de tourisme de Bellac, m'avait si gentiment conseillé d'aller visiter Montrol Sénard,
à seulement 1 km de Mortemart,
, je continuais sur cette petite route montante pour découvrir un village,
Oh combien charmant !
Selon notre conversation avec Annie, je me dirigeais vers l'exposition "Nostalgie rurale",
entièrement réalisée par ces bénévoles.
J'entrais dans un village authentique, reconstitué comme au début du siècle.
Le sabotier sur ma gauche, me prêta son outillage
tandis que ma fille cousait 
Au passage, elle me fit une miche de pain
histoire de prendre des forces
pour visiter la maison où
vivaient chichement
les villageois,
tuant le cochon pour
s'alimenter tout au long
de l'année.
Nous entrâmes dans
un autre siècle !
Là, je ne peux
qu'applaudir
avec force
les détails de cette vie
ancestrale,
relatés à merveille
sur des panneaux
accrochés aux murs.
Il ne manque rien :
des recettes de porcs
aux dictons,
de la façon du porc à la poêle aux graillons ...
quelle belle leçon pour nous,
citadins d'un monde de consommation.
Ces gens étaient marqués par le temps
mais tellement solidaires et heureux entre eux !
Pauvres mais honnêtes dans leurs pauvres maisonnettes.
Je ne suis pas fière de notre nouvelle ère.
Grandiosement enrichie par toutes ces informations, je savais désormais répondre aux questions 
sous l'oeil complice de ma maîtresse
Je retrouvais mes
livres de grammaire et mon vieux dico
,
mon encrier,
ma blouse !
Ma maîtresse était jolie lorsqu'elle faisait son entrée
et encore plus lorsqu'elle retrouvait son vélo

Pour nous entraîner
vers les mégalithes,
non sans nous avoir
vanté la réussite
au certif de ses
anciens élèves.

A tous les bénévoles de France et de Navarre ........ MERCI
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