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Haleine
(on lave les dents aux moutons parce que c’est bon pour la laine)
Tant de douceur chasse les odeurs,
Si près de ta bouche,
J’happe le moindre souffle,
Et prends ta respiration avec bonheur.
Après l’amour nos corps font cœur,
Le frémissement de ta joue frôle mes sens,
Cette suave tendresse est notre quintessence.
Je n’ai plus peur.
Je suis impressionnée par l’ampleur, la force et la richesse
De tout ce qui remonte de nos entrailles
Pour se fondre sans faille
Dans un ébat de victuailles, d’allégresse…
Cette nourriture anime nos âmes et pourtant sort des tripes…
Cette beauté au fond de nos abats,
Ce dégueulis de joie..enfin bref : l’orgasme.
Quel joli trip !
J’aspire ton souffle et doucement prends ta bouche…là, gisant sur ta couche.
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Commentaires
1LuluJeudi 15 Juin 2006 à 12:00Un ptit moment que j'étais pas venue te voir! J'aime beaucoup ce poème là, il est très drôle!!!Répondre
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