• Février 2001 : c’était son anniversaire comme tous les ans : le 2.

    Cette année là,  nous avions décidé de prendre le p’tit dèj ensemble pour fêter ses 36 ans. Je lui avais préparé une table sympathique, ornée de gâteaux et bougies. Près de son bol 2 paquets de cigarettes et une poignée de jeux de hasard l’attendaient. Il arriva avec les croissants alors que j’étais encore sous la douche. Ce p’tit dèj nous a bien plu. Tout au long de la journée, je lui avais préparé des surprises : pour exemple ce lotus note qu’il trouva dès son arrivée à l’usine :

                
    Objet :   36 chandelles

    Joyeux Anniversaire.....Mes voeux les plus sincères

    ..BECO. Arielle 

    Et sa réponse :  Réf. : 36 chandelles 

    C EST LA FETE AU VILLAGE

    MERCI ENCORE POUR L ACCEUIL DE CE MATIN

    ORIGINAL COMME D HAB

    BISES

    FR………..

     

    ET ma ref réponse puisqu’internet reprend autant de fois l’abrégé « ref » qu’ il y a de réponses. Parfois, j’ai une ligne entière de ref : donc….

    Objet :   Réf. : Réf. : 36 chandelles 

    Histoire à suivre..........regarde ton courrier et prépare toi pour le gibier lundi (à propos : tu as réservé le tos pour mardi avec Alex et Jacquot et nous deux ?)

    L'originalité est dans la force de mes sentiments pour toi et j'espère bien te faire du bien encore très très très longtemps

    J'ai repris 50 balles de jeux......on grattera  à l'heure de la mousse cet ap midi. J'aimerais bien te faire gagner le jack pot.........on ferait la fête au village........Merlimont ??

    Beco..Bingo......arielle

     

    En fin d’après midi, nous bûmes une mousse et il m’a dit et redit « merci  pour toutes ces choses ». Il était évident que je l’avais rendu joyeux ». Tel était mon but et je m’y tenais : je voulais le savoir heureux.

    J’avais prévu de lui faire la suite de mon cadeau, le lundi d’après. Nous avions parié un resto un jour et j’avais perdu. Et bien, elle se présentait, l’occas ! C’était moi qui l’invitais cette fois ci….pour ses 36 balais.

    L’invitation fut tout à fait réussie.

    Le restaurant où nous avions projeté d’aller était exceptionnellement fermé ce jour ! Evidemment. Nous nous sommes donc rabattus sur un autre lieu de délices, à quelques mètres de là. Cuisine traditionnelle et patronne d’exception. Elle était ch’ti et très sympathique. Elle donnait envie de faire la fête avec elle. La qualité de la nourriture était très respectable. Nous passâmes un bon moment. La patronne nous parlait en ch’ti et Fr…… adorait çà. Il écarquillait les yeux comme un enfant et souriait de son plus beau sourire. A un moment, elle  s’adressa à mon amour et dit dans sa phrase « votre femme » en parlant de moi. J’avais relevé mais faisais mine de rien et me sentait flattée que les gens pensent que je pouvais être sa moitié. Fr…… n’eut pas un air de ne pas en avoir l’air et me regarda amusé, puis me fit remarquer « elle a dit : votre femme …..C’est vrai ?….Ca se voit ?» « Bien sûr que oui. C’est évident, nous sommes si proches : même si nous voulions cacher nos sentiments, l’amour transparaît. Bien sûr qu’elle croit que je suis ta femme » « Oui, le naturel revient au galop, il va falloir que l’on fasse attention ! ». Cela semblait pourtant lui faire plaisir et j’estimais que cette réflexion était un pas dans notre avancement. J’espérais que cette maladresse d’une inconnue allait le faire réfléchir et réaliser enfin que nous formions un couple : un vrai de vrai.

    Il m’annonça que la semaine prochaine, sa femme partirait à Merlimont avec les enfants pour les vacances scolaires , que nous allions pouvoir nous voir. Je lui rétorquais « au moins une nuit…2, 3, 4 ? ? En tous cas jusque vendredi matin puisqu’après je pars à Voiron pour l’anniversaire de mon fils C…… ». Il acquiesça et j’avais bon espoir mais il ne put s’empêcher de me dire, quand même, que rien n’était joué, que sa femme pouvait encore changer d’avis.

    Il fallait bien qu’il pimente un peu………..

    Je misais beaucoup sur cette semaine car c’était l’occasion de voir si nous savions vivre ensemble.

    Nous finîmes la journée à la maison : entre pousse café et « casse croute » bien à nous. Il était arrivé avant moi car je m’étais arrêtée au tabac et j’avais adoré, beaucoup apprécié rentrer chez moi et qu’il y soit déjà. Il était entré avec sa clef, avait prit le courrier et s’était mit à l’aise en m’attendant, se demandant bien ce que je faisais. Il était chez lui : « finger in the nose » et cela me comblait de joie. Il se servait de plus en plus de sa clef. J’en étais enchantée.

    Première journée de liberté, c’était restaurant portugais avec ses potes et moi. Je rêvais qu’il ne cache pas notre amour devant ses potes mais là…………..c’était du melliflu, un vieux fantasme ! Notre histoire n’était pas ni fleur bleue, ni à l’eau de rose ……….alea jacta est !

    Il  essaya bien de le cacher mais …rien à faire ! Cela se voyait et ses potes n’étaient pas dupes. Alex ne pu s’empêcher de balancer « tu as une femme sympathique » sur quoi Fr….. répondit « pas toujours ! » sur un ton déterminé. Alex – ce vieux salopard (paix à son âme) –  insista lourdement et Fr…… maintint son « pas toujours » très agacé et toujours déterminé. Je regardais nonchalamment le joli plafond tout blanc, orné de décorations à l’ancienne, mais je n’en pensais pas moins. Je trouvais plutôt déplacée ce genre de remarque. Qu’est ce que ça pouvait bien lui faire à Alex que nous soyions ensemble ? De quoi tentait t-il de se mêler ? Ou alors il aura voulu faire avouer à Fr….. ! Je n’aime pas cette mentalité. A aucun moment, il ne s’était dit que Fr….. pouvait être malheureux quelque part. Jacquot fut très bien : toujours égal à lui même, c’est à dire peu bavard et très discret. J’aimais bien Jacquot.

    Nous avons mangé un cataplan aux fruits de mer. Quel délice ! C’est cuit dans une sorte de bouillotte en cuivre reposant sur un nid de gros sel pour garder l’humidité et ça mijote encore sur la table.  Je m’étais régalée ! Nous avions fait tout le repas au vin blanc et j’avoue que cela me fit un effet pétillant ! J’étais en pleine forme. Alex m’énervait aussi car il ramènait toujours sa science. Il prétendait savoir tout sur tout. Il connaissait les vins à la perfection….n’empêche que Fr….. ne l’aima pas trop, son choix de vin blanc. Je trouvais qu’Alex bluffait beaucoup et voulait jouer les grands ducs. Je ne l’appréciais pas plus que ça. Il était souvent désagréable par style, se donnait un genre…. Dans tous les cas, ce n’était pas le mien mais Fr….. en avait plein la vue de ce gandin et je respectais…..…pour lui.

    Nous reprîmes le boulot vers 15h, un peu éméchés. J’étais contente d’avoir passé ce moment aux côtés de mon amour. Il me regardait beaucoup pendant le repas et semblait boire mes paroles. J’aimais qu’il me regarde.

    ......233ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............

    « Une pochade à la manière de LuccoDACO »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 18 Juillet 2008 à 12:00
    Au moins la journée s'est passée dans la joie et la bonne humeur, tu as de l'endurance, enfin chaque bon moment est à prendre à bras ouverts après tout, bon week end bisous
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