• Ca ne s’arrange pas avec les voisins !

    megere.jpgIl y avait une secrétaire dans son entourage qui semblait ne pas me porter dans son cœur et ça commençait à me gonfler sérieusement. Je ne la sentais pas bien, celle là ! mais je ne disais rien…si on te donne une baffe, tends l’autre joue…tu auras la victoire ! ! j’espérais que Fr….. n’avait pas des vues sur elle.
    Nous allions fréquemment boire un pot à Argenteuil http://www.ville-argenteuil.fr/2bgal/serie.php?id_album=10&stat=ok  et nous discutions de tout et de rien. On était bien. Fr… venait de dire à sa femme que je l’aimais bien, que je m’occupais de lui (rapport aux médicaments) ! à mon avis il avait fait exprès : il devait chercher le prétexte pour partir. Je confirme qu’il y avait bien de l’eau dans l’gaz.
    Vingt quatre décembre à midi : Fr…. m’a emmenée au restaurant pour fêter Noël avec moi puisqu’au soir il était obligé de le faire en famille. C’était merveilleux toutes ces attentions gentilles. En quarante six ans, il était le premier à s’occuper de moi et je ne pouvais que l’aimer davantage. Résultat de ces instants de bonheur : de grands moments de déprime lorsque la vie nous séparait. C’était très dur à assumer et pourtant il me rendait tellement heureuse !….sucré, salé..cet amour me déboussolait encore et toujours.
    Ben mince ! Le gaz était revenu : tout semblait s’arranger avec sa femme. Il avait passé une bonne soirée de Nöel…et moi je déprimais encore ! je déprimais d’autant plus que la mère no pause me taquinait. Je vivais très mal cette période. Fr… n’était pas au courant : pourquoi lui dire puisqu’il ne faisait pas de projets avec moi ?  Je me sentais pleine de vide.
    Et puis ces fichus voisins du dessus qui continuaient leurs vacheries http://www.grisy.net/article-15541536.html . La jolie blonde connaissait tout le monde entre son premier étage avec vue sur le CRS d’en face et la petite maison de la nourrice, tout en haut de la rue. La nourrice était une vraie punaise…….une épingle à nourrice sans cran d’arrêt, laissant libre cours à ses épines. Elle passait ses journées à épier derrière son rideau mal fermé, nous laissant deviner son sale minois. A heures régulières, elle descendait vers le tabac, accompagnée de ma belle blonde du dessus. Il leur fallait bien deux bonnes heures pour remonter, serpentant entre les bornes à piétons. On les voyait sur la place de l’église, déballant leur lot de méchanceté. De vraies cancanières !
    De même que l’on dit « tel chien, tel maître » et que bien souvent, le maître commence à ressembler à son compagnon, la nourrice portait la sournoiserie sur son visage. Rien qu’à la voir, mes poils se hérissaient.
    Sur le parcours entre ces deux mégères, il y avait de jolies maisons, bien spacieuses et abritant des cons. Leurs petit paradis étaient adossés à la forêt. Ils s’ennuyaient et on les devinait également zieutant la moindre mouche qui pourrait agrémenter leurs longues journées. Le plus méchant était légèrement handicapé. Il marchait avec une canne, rasait les murs tel un comploteur.
    Un matin, en allant travailler, ma fille I…. et Fr…. constatèrent des rayures profondes sur le côté de leurs carosseries respectives. On avait visiblement laissé glisser une lame de cutter. On avait sciemment endommagé leurs voitures et uniquement les leurs. Quand je dis sciemment………ce n’est pas avec une scie ! Quant à ma voiture, elle était déjà en si mauvais état, qu’on ne pouvait pas la rayer…….on n’aurait pas vu la différence, mais ils ont trouvé mieux ! j’avais un carreau cassé à l’arrière et j’avais mis un plastique pour protéger en attendant la réparation. Et bien, ils ont crevé ma protection et ont déversé leurs poubelles sur ma banquette arrière.
    Et le soir, lorsque nous sommes rentrés, les sales mômes de la belle blonde sans cervelle, sont venus tourner sous notre fenêtre, nous montrant du doigt et se cachant derrière leurs petits doigts, pouffant de rire avec un œil flambant d’un feu démoniaque.
    Nous étions quelque peu énervés…………..

    ......181ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie................
    « La maison perd ses verresGabriel José de la Concordia García Márquez »

  • Commentaires

    1
    Samedi 26 Janvier 2008 à 12:00
    On comprend pourquoi tes nombreux prédécésseurs ne sont pas restés, la bêtise humaine ça occupe ceux qui n'ont rien à faire...
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