• C…. déménage

     Quelques jours après la sortie d’hôpital de C…., I… et moi sommes descendues à Voreppe. Comme il était devenu dangereux de loger chez C…., nous avons réservé un hotel dans le coin. C… souffrait beaucoup et portait un bandage sur le visage. G….. profitait du soleil, assise sur le rebord de la fenêtre du 1er. Je trouvais étrange qu’elle s’affiche ainsi, alors qu’ils étaient menacés.
    Dès lors que nous étions prêtes le matin, laissant les touristes se diriger vers les pistes de ski, nous foncions, traversant le brouillard de novembre, chez C…. et je me mis en quête de questionner sa chère et tendre « Tu ne sembles pas t’inquiéter et pourtant C…. a été bien amoché ! ». Elle restait indifférente et regardait déambuler les passants sous sa fenêtre. Devant mon insistance (avec les cons, faut être con !), elle finit par m’avouer qu’une de ses sœurs était amie avec les gitans et qu’elle leur aurait parlé…………. ! Par conséquent, elle était rassurée.
    Tiens donc ! Quelle nouvelle surprenante………. N’y aurait il pas eu complot par hasard ? Il ne faut pas oublier que C…. avait enlevé G…. http://www.grisy.net/article-12236180.html pour la sauver de son anorexie et que sa famille avait très mal réagit. Mais quand même ! Et puis, ces neuf autres personnes qui ont, elles aussi, été agressées ? Non, je m’égare. G… ne peux pas avoir été aussi machiavélique…….. quoi que ?
    Je ne savais plus quoi penser et I… avait les mêmes doutes que moi.
    C….. n’était pas si confiant que G….. et ne percuta pas lorsqu’elle parla de sa sœur, ou ne voulu pas faire le rapprochement…… Quoiqu’il en soit, il n’écoutait plus G…. et engageait les actions nécessaires pour protéger sa petite famille. Il contacta une association qui l’aida bien dans ses démarches administratives, notamment dans le parcours du combattant avec la sécurité sociale. Cette association l’aida également à chercher un autre logement où il serait plus à l’abri. G… ne bronchait pas et suivait son mec…….pour une fois !
    L’association leur avait déniché un genre de foyer. C… ne demandait pas à être sous tutelle ! Il les remercia et décida de se débrouiller sans eux. On n’est jamais mieux servi que par soi même !
    Il trouva un élégant petit appartement, au coeur d’une autre ville à une dizaine de km de Voreppe, et avec digicode. Depuis le salon, ils pouvaient admirer le merveilleux clocher de l’église Saint Bruno http://www.patrimoine-en-isere.fr/pages/FicheSite/id/4/ids/site38291/idter/12/crt/1 . Les ruelles pavées entourant ce quartier, regorgeaient de cabarets et restaurants. C’était bien chic pour un prix raisonnable. J’y ai entretenu ma forme lorsque je rendais visite à C……… à force de grimper les trois étages de cet immeuble racé, ancien et comprenant des escaliers en bois avec de hautes marches. La plupart du temps, j’étais chargée comme une bourrique ! Il faut se les monter les courses sans ascenseur et avec la poussette de la petite ! Ah,.ils étaient en sécurité et pouvaient se faire les mollets en même temps. 2 en 1……cet immeuble était presque d’avant garde !
    C…. se sentait mieux désormais et trouva une place de pistoleur peintre en usine, à seulement 8 km de son nouveau logement. Il y allait en vélo et le midi, mangeait au parc.
    G…. ne fichait toujours rien mais s’occupait de la petite maintenant. Elle commençait enfin à se comporter en mère de famille mais cela ne l’empêchait pas de continuer à jouer les vamp…..

    ......165ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..................
    « Qui nescit dissimulare, nescit regnareLa pluie du matin n'arrête pas le pélerin »

  • Commentaires

    1
    Samedi 24 Novembre 2007 à 12:00
    Maintenant que C et sa petite famille sont à l'abri dans un "complexe sportif" (sourire) je soupire de soulagement pour lui. Bon week end, bisous
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