• Extrait N°13 du récit "Un bien pour un mal", ... Suite...Durant des années, les quatre sœurs se sont contentées de subir, pensant qu’il s’agissait d’une malédiction. Violette et Anaïs priaient, invoquant tous les Dieux possibles et imaginables mais rien n’y faisait. Pour sûr, elles demandaient à être libérées sans chercher le pourquoi du comment. En bref, elles attendaient le miracle. Anaïs rencontra au sein d’une association d’écrivains et artistes, une jeune femme pour le moins originale. Lors d’une sortie aux colonnes de Cergy dans le val d’Oise, cette dernière lui confia son nouveau secret. Assise sur la plus haute marche, elle semblait dominer le monde. Son regard illuminé était certainement le reflet des révélations de son âme au cosmos, elle était visiblement en contact avec l’au-delà. Elle venait de se découvrir un don de médium et s’exerçait sur ses amis. Dans un premier temps, elle monta un atelier d’écriture par la psychogénéalogie mais quelle expérience avait-elle ? Etait-ce bien sérieux ? Anaïs se prêta au jeu car de toute évidence, les actions négatives se multipliaient dans sa famille : décès jeunes par accident ou meurtre, misère financière alors qu’elles avaient toutes les cartes en main pour vivre sans ces soucis, solitude et isolement : elles ont toutes élevé leurs enfants pratiquement seules et sans aucune aide. Cet enchainement de malheurs débuta du vivant de Nannot si l’on en juge par le calvaire qu’Emma avait déjà vécu. L’élément déclencheur fut probablement leur mariage qui provoqua une guerre entre les deux familles à cause de la  différence de niveaux sociaux. La réputation en prenait un coup et Emma devint la bête noire, celle qui devait payer d’avoir aimé un moins riche qu’elle.

    Cette méthode d’écriture a des effets surprenants qu’Anaïs ne s’explique toujours pas. Cela lui a permis de renouer contact avec une cousine perdue de vue depuis quarante ans et à laquelle elle ne pensait absolument plus. C’est la nièce de Nannot. Toutes deux passèrent un mois d’aôut ensemble. La haine de la branche paternelle se fit sentir assez violemment mais Anaïs ne trouva pas la réponse à ses questions. Qui donc a jeté un sort sur Nannot et sa progéniture ?

    ... à suivre


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  • Nous avons clôt cette session par un bon resto entre élèves et professeur.

    Je remets ça l'année prochaine, j'y prends goût...

     

    Mon dernier cours BD pour cette session 2017/2018


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  • Extrait N°12 du récit "Un bien pour un mal", ... et si on rêvait un peu ?...Cette maison a suffisamment de caractère pour devenir un petit château, pas en Espagne mais presque puisque nous sommes en catalogne. Je verrais bien un kiosque à musique près de la rivière, des poissons rouges dans le bassin situé sous la terrasse et une tortue bien sûr ! Noblesse oblige. Elle représente bien la lenteur mais aussi l’aboutissement des efforts. Les allées sillonnant le jardin en espalier seraient dallées, un léger éclairage jaillirait des buissons et l’indispensable potager du roi régalerait les invités. Il y aurait des peintures aux plafonds, des couverts en argent, de jolis verres à eau, à vin, à digestif sans oublier le champagne accompagnant les bains de minuit. A l’heure des repas, la clochette tinterait gaiement et toute la petite famille s’apprêterait pour passer un merveilleux moment convivial. Il y aurait un peintre, un éditeur, un auteur, un apiculteur, un musicien, un jongleur, un décorateur et des artisans. Les soirées à thème seraient bien animées. Cela deviendrait un lieu de culture et de partage dans la joie et la bonne humeur. Il règnerait comme un parfum de lavande, les cloisons seraient abattues, l’air circulerait librement dans un large espace, les hôtes aussi. Cette demeure pourrait s’appeler « la rêverie » sauf que pour l’heure, elle tombe en ruine et l’esprit de famille est quasi inexistant. Le premier travail consiste donc à redonner un sens à ce précieux trésor qui ne demande qu’à rendre des générations heureuses. Tout le monde n’a pas cette chance… Réveillez-vous les ancêtres, réparez vos erreurs et vous les fantômes, levez ce voile qui empêche d’évoluer correctement. Eh oui ! Pourquoi nos quatre sœurs paieraient-elles ce lourd tribu at vitam aeternam ? Elles n’ont rien demandé, rien fait qui justifie tous ces tracas. Quel est donc ce mystère, ce secret de famille ?

     

    à suivre !


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