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Se prend pour un marin
S’ébat sous ma douche
Coule et remonte un brin
Elle tisse et tisse sa toile
En guise de filet de pêche
Eh Oh Hisse la grand-voile
Lance un appel de détresse
Affrontant du gel la mousse
Elle se planque dans les cavités
Du siphon. La voici qui tousse
Resurgissant sans harnais
Chaque matin, à mes pieds
Une araignée pas gaie pagaye
Menant sa barque contre marées
Increvable bête même en tempête.
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- une fois rien, c'est rien, deux fois rien, c'est pas beaucoup mais pour trois fois rien, on peut déjà s'acheter quelque chose et pour pas cher!
- qui prête à rire n'est jamais sûr d'être remboursé.
- une rengaine, c'est un air qui commence par vous entrer par une oreille....et qui finit par vous sortir par les yeux.
- la grippe ça dure 8 jours si on la soigne et une semaine si on ne fait rien.
- un croyant, c'est un antiseptique.
- j'adore être pris en flagrant délire!
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La mouche était un faux grain de beauté, fait de mousseline noire et collé sur le visage. Les mouches étaient utilisées pour faire ressortir la blancheur du teint. L'usage des mouches était déjà connu au XVIIème siècle. C'est au XVIIIème siècle qu'elles vont devenir les symboles de la parure. La localisation de la mouche sur le visage possédait une symbolique particulière qui donnait des précisions sur le tempérament et la personnalité de l'utilisatrice à un moment donné.La discrète ou la friponne : mouche sous la lèvre
L'assassine ou la passionnée : mouche près de l'œil
La baiseuse : mouche au coin de la bouche
La majestueuse : mouche sur le front
La galante : mouche sur la joue
L'enjouée : mouche dans le creux du sourire
la recéleuse : mouche sur un bouton
L'effrontée : mouche sur le nez
La coquine : mouche près des lèvres
La passionnée : mouche sur le haut de l'œil
La généreuse : mouche sur le haut de la poitrine
En savoir plus : http://zobibi.concours-referencement.net/mouche/
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Peinture de ma nièce Ger ALBY
Quelques perles effleurent mes pommettes rosées
Dessinant sur ma joue une fine mouche printanière
Les prémices de la grande marée salent mes lèvres
Galante et légère, suivant mes jonquilles enjouées
Je m’éclipse défiant lune, terre, soleil et merveilles
Ombre et lumière tamisée jouent avec mes mirettes
Par tous les astres je me laisse conter fleurette
Déjà à l’horizon se profile une nouvelle saison de poètes
Portés par les senteurs de doux bourgeons en fête
L’univers est en perpétuel mouvement, tout est prétexte
A inspiration et grouillent les mots comme les petites bêtes
La vie reprend, l’espoir renait quand grisolle l’alouette
Chassant la grisaille de l’hiver tumultueux et ses tempêtes
Mes pensées gambadent et sautillent au son des cabrettes
Chantant les louanges du renouveau, bientôt les pâquerettes
Couvriront champs et prés d’une blancheur immaculée
Annonçant Pâques, les rires des enfants, les trésors cachés
Quelques perles de rosée m’ont souri en ce matin embué.
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