• josianne.jpg"L'automne est le printemps de l'hiver."
                          Toulouse-Lautrec

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  • DSCN1228.JPG  J’irais bien à Cervières
      Déguster une cervoise
      Tout près des trémières
      Humer l’odeur du terroir

      Admirer la porte de Bise
      Saluer la miss aux santons
      Puis au bon gré de ma guise
      Flâner d’arts en traditions

      Faire le tour des remparts
      Au passage visiter la Vierge
      S’imaginer le château Comtal
      Au faîte de la butte édifié

      Au retour suivre le fil d’or
                                                                   Aux doigts des brodeuses
                                                                   Naissent écussons et décors
                                                                   Ô grenadières charmeuses !

                                                                   Obliquer sous l’étroit porche
                                                                   Longer les ruelles fleuries
                                                                   Ouïr ce que le vent colporte
                                                                   Aux monts du Forez gravir.

     



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  • abandon.jpgUne réalisation qui semble simple mais qui a demandé de l'ingéniosité


    Christophe Colomb est né à Gênes en 1451. À sa demande insistante, il est envoyé par Isabelle, reine de Castille, vers les Indes via la traversée de l'Atlantique, à l'opposé du sens habituel.
    Il touche terre aux Caraïbes, sur l'île de San Salvador, un peu au nord de Cuba, donc dans ce qui deviendra l'Amérique du Nord (normal, dans ce sens là, il faut d'abord traverser le continent américain avant d'espérer aboutir en Asie, mais à l'époque, personne ne le savait, Colomb étant parti en croyant d'abord toucher le Japon).
    Toujours est-il qu'à son retour, l'homme devient très célèbre. Il est considéré comme un héros et, inévitablement, provoque des jalousies. Il est alors facile aux envieux de prétendre qu'il n'avait eu aucun mérite pour cette découverte, puisqu'il suffisait de naviguer dans la direction que lui avait prise à bord de ses vaisseaux.

    Une histoire, dont la véracité a été contestée par certains, à commencer par Voltaire, dit que l'origine de notre expression vient d'un repas chez un Grand d'Espagne au cours duquel notre navigateur qui était raillé par quelques convives prit un œuf et demanda aux moqueurs de le faire tenir debout sur sa pointe, sans l'appuyer contre quelque chose.
    Bien entendu, personne n'y arriva, ce fichu œuf s'obstinant à rouler sur un côté, comme tout œuf discipliné qui se respecte. Colomb ramassa alors l'objet, en écrasa légèrement la pointe sur la table et réussit ainsi à le faire tenir dans la position voulue. Lorsqu'on se gaussa de lui en disant que la solution était très simple, il dit simplement à l'auditoire qu'une tâche peut paraître très simple une fois que l'on sait comment la réaliser, mais encore faut-il avoir l'astuce ou la bonne idée nécessaire pour l'accomplir.

    C'est l'historien italien Girolamo Benzoni qui rapporte cette histoire, en 1565, dans son Historia del Mondo Nuovo. Mais la métaphore ne semble apparaître qu'un peu avant le milieu du XVIIIe siècle.

    L'histoire ne dit pas s'il s'agissait d'un œuf de colombe. Ou de poule. Mais c'était plus probablement du second animal, une poule sentimentale (comme chantée par Alain Souchon) qui s'était laissée engrosser par un coq. Et peut-être même était-elle bonne nageuse, auquel cas c'était ce qu'on appelle couramment une swimming poule.



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