• Bretagne.jpg Le festival de Lorient http://www.grisy.net/article-27213717.html , c’est celte, c’est même celtique à fond les bafles, et moi j’étais sceptique.

    J’aime Lorient et son port http://www.jedecouvrelafrance.com/f-257.morbihan-lorient.html , j’aime les bretons et leurs fest noz http://www.fest-noz.com/ , j’aime Asterix et ses gaulois http://www.asterix.com/ , par Toutatis !

    Dans la fôret de Brocéliande http://www.broceliande-pays.com/?-Histoire-s-Legendes- , j’ai osé m’aventurer, bravant les lieux mystiques et légendaires. Mon esprit vagabond y voyait à travers la brume, des formes, des spectres. Sûr ! je ne pensais plus à Fr……. Vive la bretagne et ses chapeaux ronds.

    Ma petite auto ronronnait, passant les dos d’âne avec succès, heureuse d’emprunter ces autoroutes gratuites. Sur le côté, les genets éclairaient la route d’un jaune mirifique, je leur jetais d’ailleurs un clin d’œil oblique.

    Lorient me tendait les bras, je décidais de m’installer sur la côte découpée. Longeant cette bleue que seuls les bretons connaissent pour y avoir été bercés dès le plus jeune âge, je découvris un terrain de camping qui m’allait bien. Une petite crique surplombée par trois paliers ornés de végétaux à la limite exotiques. Je m’installais sur le plus haut, profitant ainsi des plus beaux tableaux que la mer pouvait m’offrir. Le soir, je trainais dans les rues du festival, je m’enivrais de musiques plus folles les unes que les autres, je prenais place sur la terrasse d’un estaminet, j’ai même gouté au chouchen http://www.aftouch-cuisine.com/fr/chouchen-93.htm . Ce n’est pas ma boisson préférée, j’ai dû oublier mon côté elfe ! Tout était coloré, tout sentait bon. Les pavés grouillaient de monde, je me suis régalée à Lorient.

    Mon fils et sa fille vinrent me rejoindre et nous avons visité la bretagne dans ses moindres recoins. Nous étions constamment à l’affût du pittoresque, de l’imprévu, car il s’en passe des choses dans cette région ! Nous nous sommes empifrés de fruits de mer, de crêpes, de cidre. Le soleil était de la partie. Certes, il fallait une petite dose de courage pour se baigner mais lorsqu’on avait osé, quel délice ! Un beau matin, nous avions trouvé une immense plage sablonneuse. « Chouette ! on va s’installer là. » Nous posons serviettes, pelle et seau quand R……., ma petite fille, a le regard rieur. Je me demande bien ce qu’elle a vu ? Son papa et moi, levons la tête et Oh…….. Oh la la……… c’était un petit coin de nudistes parmi des étendues de touristes emmaillotés. Il n’y en avait que quelques mêtres carrés et nous n’avions rien trouvé de mieux que de nous les approprier. Pourquoi donc la plus jolie plage était elle réservée à la minorité ? C’est pas juste ! Nous nous sommes décalés vers les rochers.

    Trois semaines sans la moindre pensée pour Fr…… me soulagèrent d’années de galères.

    De retour à Bessancourt, accompagnée de mon fils et de sa fille, mes neurones se remirent à bouger, titillés par cet oiseau de malheur, prénommé Fr…….. http://www.grisy.net/article-27070134.html J’y pensais et repensais sans arrêt. Je lui avais quand même envoyé un message du festival de Lorient, histoire de bien lui montrer son erreur, à savoir que je passais des bons moments. Je n’eus jamais de réponse. Il faut dire aussi que l’opérateur m’avait coupé la connexion car j’avais des difficultés à payer la facture mais Fr…… connaissait le n° de mon deuxième portable et c’était le silence total. Même pas de friture sur ma ligne après ce séjour poissonneux !

    Je reprenais bientôt le boulot et je ne voyais plus très bien une issue possible à notre histoire.


     ....... 274 ème épisode........... à suivre........... dans la catégorie "biographie"


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  • Peinture de Anne Géraldine ALBY 
    http://www.artelista.com

    colibrí

    Quand j’entends les oiseaux

    Par dessus les ombrages, gazouiller,

    J’ai le sentiment noble et beau

    Que le printemps est arrivé.

     

    Et pourtant, il fait froid !

     

    Quand je perçois les racines enneigées

    Me murmurant « Nous sommes protégées,

    De tout intrus débarassées »,

    Je me pique à rêver.

     

    Et pourtant, tout est gelé !

     

    Quand la chanson douce du ruisseau,

    De sa voix claire et limpide,

    Entonne de langoureux tremolos,

    J’ose espérer de beaux jours à venir.

     

    Et pourtant, le soleil fait défaut !

     

    Quand au loin, une escadrille d’alouettes

    Bat de l’aile, part en vrille

    Sans plus grisoler, par un vent de nord ouest,

    Je comprends que la tempête s’émoustille.

     

    Et pourtant, j’y croyais !

     


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  • vnhfaacxqhgpcaeivscr.jpg Trois jours passèrent http://www.grisy.net/article-27070134.html et il craqua à  nouveau ! Il m’appela alors que je me promenais en forêt…d’où l’avantage du portable. Vive le modernisme ! Fr…. est terrible et n’en fait qu’à sa tête. Il n’avait pas appelé pour revenir sur sa décision mais pour me demander si je lui avais bien donné le bon ordinateur, parmi les affaires que je lui avais rendues. Bien entendu, ce n’était qu’un prétexte et j’en déduisis que je lui manquais et qu’il ne pouvait pas se passer de moi….au moins pour son entreprise. Il insista sur l’ordinateur car « je dois tout retaper puisque tu ne veux plus m’aider »…. »et oui ! mais ce n’est pas trop tard : je t’ai donné un choix à faire »… » Non, je ne reviens pas sur ma décision »… » alors si ton choix est fait, tu assumes ce choix ». Ensuite il a bien appuyé le ton pour me dire qu’il partait en vacances à Merlimont http://www.grisy.net/article-26818802.html  le week end prochain. Je lui ai répondu « c’est bien. Passes de bonnes vacances, amuses toi »…. » Oh tu sais, je ne vais faire que mes démarches pour l’entreprise »… » ok..salut » et j’ai raccroché.

    Je savais qu’il aurait apprécié que je vienne à Merlimont et je ne demandais que cela mais je ne voulais pas céder tant qu’il ne proposait pas quelque chose à deux. Outre le fait qu’il était dans la panade la plus complète pour refaire son fichier, je savais qu’il avait besoin de ma présence pour s’occuper des petites lorsqu’il ferait ses démarches. Craquera t il à nouveau ? ?

    Je ne vous cache pas que j’ai encore fondu en larmes après avoir raccroché. Cette épreuve était terriblement éprouvante mais j’y croyais.

    J’eus comme une révélation, une petite voix intérieure qui semblait m’imposer une solution. Je ne pouvais pas lutter : ce qui m’était dicté, je devais le faire. Et si je lui proposais de m’emmener en vacances ? en échange, je continuerais à bosser sur son dossier. Cette idée ne me lâchait plus et ce matin là, au réveil, c’était devenu une conviction. C’était peut être la solution. Je tentais d’effacer cela de ma mémoire et partis travailler mais plus j’avançais dans le temps et plus cette idée devenait tenace. Il fallait que je lui en parle ! alors j’ai bien réfléchi et je suis arrivée à la conclusion que cette pensée n’était pas bête du tout. En pratiquement quatre années, Fr…… ne m’avait jamais emmenée plus d’une semaine d’affilée en vacances. J’étais hélas trop souvent seule et je gardais au fond de mon âme un grand vide sur ce sujet. J’étais en état d’insatisfaction. Alors s’il acceptait de passer ces trois semaines à venir avec moi et les petites car il les avait au mois d’août, je satisferais ce préjudice et il y retrouverait son compte. Il aurait du temps libre pour faire ses démarches et serait soulagé car l’ordinateur…ce n’était pas son truc ! Cette solution m’était apparue comme juste et équilibrante et puis…peut être que nous retrouverions cette joie de vivre qui nous collait à la peau depuis que nous étions ensemble.

    J’ai donc pris ma décision et je lui ai envoyé un message sur son portable. La réponse se faisait attendre. Il réfléchissait et retournait le problème dans tous les sens. Mes oreilles sifflaient à qui mieux mieux et je sais trop que c’était lui qui gambergeait. Le coup des oreilles qui sifflent, je l’ai en moi depuis que je suis née : je sais qui pense à moi et dans quel état d’esprit se trouve la personne en question. J’ai vérifié à maintes reprises et c’est toujours exact. C’est un don…..je suis digne d’un don ! (digne dindon). J’espérais qu’il accepte cette proposition mais je ne m’attendais pas à des miracles car il avait toujours cette fierté idiote. Alea jacta est, mais quand même, c’était pour moi, une petite revanche si ça marchait.

    Il ne donna aucune suite à mon message. Par contre, il pensait et repensait à la situation, je le sentais si fort ! Je supposais qu’il était déjà parti.  Quant à moi : mes valises étaient prêtes, je prenais la route après avoir longtemps hésité entre deux directions : ou bien j’allais à Lorient assister au festival de la musique inter celtique http://www.gwerz.com/musique-bretonne/les-fetes-bretonnes-festival-interceltique-de-lorient.htm  , ou bien j’allais à Stella, près de Merlimont et là : j’avais une chance de le voir !  Tout compte fait, j’ai décidé de me diriger vers la Bretagne.

    Ce festival ne pouvait que me faire que du bien et à Stella….je l’aurais vu, je ne l’aurais pas vu…..l’incertitude était trop forte et cela ne pouvait que générer du tracas. Je déprimais quand même pas mal car nous avions pris les mêmes dates de congés pour une fois et si je ne m’étais pas aperçue de sa trahison, nous aurions peut être, été ensemble à Merlimont, à construire cette entreprise. Parfois je me demande si la vérité est bonne à savoir. Mais je parle de « peut être » car c’était encore le doute complet et le flou artistique ! je ne pouvais pas vivre et avancer à l’aveuglette. NON : je pensais avoir choisi la bonne direction….tant pis pour lui. Il devait être surpris de ma ténacité. Il s’est toujours imaginé « Arielle : elle est gentille, elle m’adore…je peux lui faire ce que je veux ! »….et bien non : on ne peut pas manipuler Arielle sans son consentement ! et là…j’étais persuadée qu’il ne comprenait plus. Si seulement tous mes efforts avaient pu servir à lui faire prendre conscience du gâchis qu’il avait engendré ! je refusais de croire que je faisais tout cela en vain.


      ....... 273 ème épisode........... à suivre........... dans la catégorie "biographie"


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  • Les questions sans réponse nous mènent à l'imaginaire




    Citation de Arielle Alby...... ben voui, celle là, elle est de moi.......


    Et dessin de Thomas SERVY, qui a illustré mon recueil "instants choisis"


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