• Avoir le fou rire. Avoir une peur extrême.

    [ ORIGINE ]
    Voilà, au premier abord, une bien étrange expression qui a deux sens quasiment opposés, mais qui en fait, dans les deux cas, se réduit à une absence de contrôle des sphincters.
    Si cette expression date du XVIe siècle, il est incontestable que ce qu'elle décrit existait bien avant.

    Que ceux qui n'ont jamais 
    rit comme une baleine lèvent la main !
    Ah, heureusement, il y en a peu. Car si, comme disait à tort Rabelais, le rire est le propre de l'homme, il est aussi un indispensable moyen d'évacuer beaucoup de choses négatives et d'aider à voir la vie du bon côté.
    Et quand on rit beaucoup trop fort alors qu'on a la vessie bien pleine, il arrive malheureusement que les contractions du ventre fassent perdre très involontairement le contrôle de ses sphincters urinaires et qu'on se retrouve avec le pantalon ou la jupe mouillé (ce qui, en général, est suffisant pour interrompre le fou rire).

    Il n'en a pas fallu plus pour que cette expression apparaisse et soit utilisée pour désigner un fou rire, même s'il ne se termine pas obligatoirement par une situation fort gênante.

    Notez que, en ce qui concerne la peur, on dira plutôt "chier dans son froc". Car si la miction, même involontaire, peut aisément être associée au rire sans le dévaloriser, la peur, elle, est généralement jugée négativement, autant que l'est le fait de déféquer sur soi.

    Notez également que d'autres fortes émotions peuvent mener au même résultat.



    Source 
    expressio.fr !

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  •     Oui je sais, c’est pour la bonne cause, mais à raison d’un spot toutes les heures, à la radio, je ne parle même pas de la télé, que je ne regarde pas en journée, je disais donc, que ce spot me fait carrément ch…

    Excusez mon langage non châtié pour une fois, mais je n’en ai pas terminé avec la trivialité, c’est le sujet qui veut çà !

    Evidemment c’est le but me direz-vous, parce que sinon ça ne marcherait pas, alors sans rentrer dans les détails scatologiques, je n’ai pas envie de savoir que Tartempion s’en mets plein les mains, avant que de réussir pour la énième fois, le fameux test. 

    On sait bien qu’il vaut mieux prévenir que guérir, mais de m’entendre dire avec la voix off de mon GPS, tantôt en version féminine et tantôt masculine,  que ça y soit ! vous êtes arrivés aux toilettes,   alors qu’on en est  à peine aux entrées, me casse proprement les…oreilles, et je dis oreilles parce que je ne possède pas ce genre d’attributs que possèdent les hommes et qui sont tellement fragiles qu’elles risquent de se briser à chaque contrariété.

    Evidemment nous les filles, on ne nous casse que les oreilles, ce qui n’est pas mieux me direz-vous, mais qui est plus poli et plus joli.  Non ?

    Oui oui, oui, on a forcément raison de ne pas prendre tout ça à la légère, mais trop c’est trop. Je sature. Tu satures, il ou elle sature, nous saturons…etc…et vous est-ce que vous saturez aussi ?

     Et puis je ne suis pas certaine que les gens concernés se sentent justement concernés. Ils pensent forcément que c’est pour les autres ce genre de message, car j’ai moi-même eu dans ma famille des gens qui ont subi les conséquences de cette terrible maladie, et je puis vous dire qu’ils étaient persuadés que ça ne pouvait pas leur arriver et que si ce test avait existé à leur époque, ils l’auraient carrément boudés, et ils en auraient rigolé, hélas pour eux, parce qu’ils ne sont plus ici pour en témoigner.

    Alors à force de nous guider vers des territoires que nous avons déjà visités maintes fois et où ordinairement et personnellement je ne m’attarde pas plus que de raison, j’ai bien peur que nous n’écoutions plus…

    Enfin si vous écoutez quand même bien le message, je tiens à vous signaler qu’il y a plusieurs versions possible, celle où il faut passer devant le panier du chat, et descendre les escaliers, et bien je peux vous dire qu’il vaut mieux avoir des toilettes en bas…. et en haut quand on possède un étage. Certaine fois ça peut sauver la mise, au propre comme au figuré, bien sûr.

     

                                                                                                                                Brigitte Lécuyer

          


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  • Evidemment ! Lorsqu’on prend un rond point à l’envers, en pleine nuit et sous prétexte qu’à cette heure là, il n’y a personne………. Monsieur s’était pris pour le roi du maccadam http://www.grisy.net/article-22934630.html. A être trop sûr de soi, on fait des erreurs monumentales et paf ! Il s’était retrouvé à faire un vol plané sur le capot d’une voiture.

    Je suis donc restée près de lui, je l'ai bichonné. Il était bien amoché mais cela aurait pu être pire. Il s'en sortait avec quelques plaies et des contusions. Aujourd’hui, il lui reste une large cicatrice à la jambe, en forme de point d’interrogation. A chaque fois qu’il la regarde, il ne peut faire autrement que de se poser des questions. Pourquoi un point d’interrogation ? Quel était le message à saisir ?? Sa mère dira plus tard qu’il y a un bon Dieu pour les alcooliques.

    Il était très choqué. L'intervention du SAMU fut nécessaire et sa moto avait plutôt la gueule en biais. J’étais bien consciente que si sa mère avait été là, il se serait passé de mes services mais cela ne faisait rien. J’étais contente d'avoir pu lui prouver qu'il pouvait compter sur moi en toutes circonstances et à toute heure du jour et de la nuit. Si le destin se chargeait de nous imposer ces expériences, c'est que les choses devaient avancer et j'en étais heureuse car Fr….. traînait à prendre ses décisions et pour l'heure, notre liaison était toujours officieuse et non officielle. Alors, forcément, puisqu'il me cachait encore....nous ne profitions pas pleinement de cette liberté qui nous était donnée. Quand il passait la nuit avec moi, il prétextait à sa mère un ami et lorsqu'il était avec ses amis, il ne me téléphonait pas....fallait pas se dévoiler ! J'espérais tellement qu'il annonce enfin que nous étions ensemble : je me serais sentie plus légère. Quoiqu'il en était, je ne devais pas être défaitiste : depuis qu'il était séparé de sa femme, notre vie de couple avait bien évolué et il se comportait à merveille. Nous ne partagions pas que des instants. Il y avait aussi tout ce qui fait la vie à deux, les banalités du quotidien et cela me plaisait.

    Fr…. partit en bretagne http://www.region-bretagne.fr/CRB/Public/rubriques_thematique/visiter_la_bretagne avec un pote pour répondre à l'invitation de Jacquot : journée voile et pendaison de crémaillère. Il avait hésité à y aller, vu son état mais c'était Roch……. qui conduisait, alors ça allait et puis Fr…… ne s'autorisait pas à faire faux bond à un ami. Il revenait dans trois jours et nous avions des projets pour les vacances.

    Grandioses les vacances ! Nous partîmes tous les deux à Merlimont....... http://www.grisy.net/article-2706438.html lui chez sa mère et moi au terrain de camping des dunes parce que les petites étaient là. Nous avions pratiquement vécu ensemble sans que les filles s'en aperçoivent. Quand il n'était pas au terrain de camping, j'étais chez lui. Nous avions passé toutes nos nuits dans des ébats mémorables. Je partais discrètement au petit matin pour ne pas choquer les petites mais par un jour de rosée pas ordinaire, le climat devint chaud ! Ml….. était levée avant nous et j'ai bien cru qu'elle allait nous surprendre mais Fr……, très intelligent, su me faire passer incognito. J'avais eu de belles frayeurs car je ne voulais absolument pas perturber ses enfants.

    J'ai quand même eu la chance de les connaître : petit scénario improvisé lors d'un spectacle d'ours sur la place de Stella http://www.stella-plage.fr/fr/index.php?file=tourisme&name=sentiers. IL était là avec les petites et moi, touriste, je me tenais près d'eux. Les petites ont pensé que nous venions de faire connaissance vu notre comportement. Fr…… semblait heureux de cette rencontre et moi......j'étais aux anges ! Ce soir là, Ml…… avait bien senti qu'il se passait quelque chose et m'avait jeté un regard noir qui me glaça d'effroi. J'avais bien craint d'avoir à éviter leur contact. Mais j'avais  été très naturelle et selon ma générosité innée, avait été parfaite avec les petites, aidant " Crapote " à se frayer un chemin près de la scène pour mieux voir le spectacle.

    La nuit porte conseil et le lendemain soir, lorsque je me débrouillais (en toute complicité avec Fr…..) pour me trouver près d'eux à la terrasse du café de François, j'eus l'agréable surprise de constater que les petites étaient heureuses de me voir. Nous avons passé tous les quatre une très bonne soirée et je fis plus ample connaissance avec les petites. Nous nous sommes merveilleusement bien entendues.

    Les petites commencèrent à parler de moi et visiblement me réclamaient. Le lendemain soir, elles vinrent spontanément vers moi sur la plage et m'avouèrent qu'elles aimeraient bien que nous gardions le contact, leur père et moi, car " papa est seul ", m'ont elles dit. Cette connivence avec les petites, cette merveilleuse entente que je n'aurais même pas osé espérer tant c'était là un de mes vœux très cher qui se réalisait,  effraya mon amour qui décida de mettre un frein à ce bonheur en puissance. Je ne revis pas les petites de sitôt mais de retour à  Houilles http://www.ville-houilles.fr/accueil, elles continuaient à parler de moi. Je les avais définitivement adoptées, que Fr……. soit d'accord ou non....il fallait bien qu'il l'accepte car cette demande venait de leur part à elles. Je n'avais rien fait de spécial si ce n'était de me comporter sans tricherie par rapport à mes sentiments et en toute simplicité avec deux petites filles adorables.

     


    ...250ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.............. 

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  • Ai-je pensé qu’un jour un peu de moi suivrait

    Ces traces, que le temps a déjà effacées.

    Ai-je pensé qu’un jour tu serais dans ma vie

    Comme un phare lointain, illuminant la nuit.

    Et pourtant tu es la, marchant à mes côtés

    Sur ces chemins de vie où mon père me guidait.

    Alors je te raconte les mondes engloutis

    D’où viennent les légendes qui volent dans la nuit

    Et j’aime ces moments que rien ne vient troubler,

    Quand nous unis alors cette complicité.

     

    Vêtu de l’innocence dont les Dieux t’ont drapé,

    Tu regardes plus loin que mes yeux fatigués,

    Tu es mon avenir, tu es ma survivance,

    Mais aussi mon passé à travers ton enfance.

    Je te guide sur ces routes où jadis je marchais,

    Jalons d’une espérance que la vie m’a donné.

    Tu feras avec moi un bout de ton chemin

    Et puis le jour viendra où dans ma pauvre main, 

    Racornie et jaunie comme un vieux parchemin,

    Je ne pourrai serrer qu’un peu de mon chagrin.

     

      

    Dabat.D.1990


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  •                        limace.jpg

     

    Quand une limace veut voyager vite et loin, elle prend un chat. C’est gratuit.

    La limace n’a pas de préférence, elle prend au hasard Balthasar, un persan ou un gouttière, mais les persans c’est comme mieux, elle peut s’accrocher aux poils, les poils sont épais et fournis, elle ne risque pas de tomber. Sauf que les chats ça voyage aussi, certains matous font des kilomètres, et c’est ainsi que sur mon tapis, sur mon carrelage et parfois même sur mon lit, je découvre une limace desséchée qui aura voyagé, certes, mais au péril de sa   vie !

    J’ai mis du temps à comprendre ce que venaient faire ces limaces déshydratées au beau milieu de mon salon !

    Et puis un jour, miracle, j’ai vu et j’ai compris ! J’ai compris parce que j’en ai surprise une encore vivante, piégée qui cherchait comment  s’extirper des  poils soyeux de ma princesse Saba. Laquelle n’a eu aucun scrupule a jeter cette passagère clandestine par-dessus bord. Et hop, d’un coup de patte ! Elle n’allait quand même pas la raccompagner chez elle, dans ses laitues.  Elles sont collantes ces limaces…. je vous dis pas !

    Moralité

    Qui veut voyager loin, doit le faire à pieds, on n’est jamais mieux servi que par soi-même !

     

    Brigitte Lécuyer


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