• Espoir.jpgColombe 3.jpg Cette mini séparation…  http://www.grisy.net/article-21411493.html ....... mini par la durée mais maxi par la souffrance nous a permis de savoir à quel point nous tenions l’un à l’autre. Je pensais que maintenant notre couple était arrivé à maturité et que nous repartions sur des bases solides. Il fallait l’avoir ce courage d’aller jusqu’à quitter l’homme de sa vie mais la leçon allait porter ses fruits, j’en étais persuadée. Ma lettre http://www.grisy.net/article-21488500.html  n’était pas innocente non plus. Absolument pas calculée…spontanée et dictée par la destinée. Dès lors, il savait exactement ce que je voulais et j’espérais que d’ici quelques mois, il concrétiserait mes souhaits. C’était l’occasion de provoquer en lui une grande réflexion  qui engagerait, je le savais, notre devenir.

    Sans cette lettre, il n’aurait jamais bougé. Nous étions bien confortables dans cette situation et cela pouvait stagner longtemps. Maintenant j’avais la certitude que nous allions avancer……enfin à deux et dans la même direction. Ce cauchemar était un mal pour un bien. Il nous fallait cette épreuve de force.

    J’avais retrouvé le sourire.

    Et oui ! Le bonheur c’est au fond de soi qu’on le trouve ! Et il faut en vouloir du bonheur ! A peine réconciliés, il recommença. C’était sûr, il avait gagné cette partie. Il était évident désormais que je ne le quitterais pas et il en profitait. Finis les efforts. Je n’avais pas d’autre choix que de l’accepter tel qu’il était. Il me mettait à l’épreuve pour se rassurer lui même. Alors bon, je souffrais encore mais j’encaissais.

    J’eus la bonne envie de l’appeler subitement (il bossait avec son beau père sur le chantier de Colombes), juste pour lui dire bonjour…parce qu’il me manquait, que je voulais seulement entendre sa voix. Mais j’avais encore mal réfléchi : c’était inévitable qu’il ne puisse pas parler devant le beau père et je n’y avais pas pensé. Pour se dépatouiller de la situation, il me dit « je te rappelle tout à l’heure » et j’y ai cru encore une fois ! Je dépassais vraiment tous les cons de la terre..J’étais innomablement bêtasse. Il ne me rappela pas, et pour cause, il filait droit quand le beau père était là.  Tout se chamboulait à nouveau dans ma tête et dans mon cœur. J’avais beaucoup de difficultés à me remettre de cette mini séparation. J’accusais très mal le contre coup et ce n’était pas le moment qu’il en rajoute ! Je me ressaisissais par à coups en espérant au moins un coup de fil dans le week end. J’aurais aimé que nous fêtions nos retrouvailles comme nous l’avions dit. J’essayais de trouver une idée originale.

    Je continuais fort heureusement, mes petites escapades http://www.grisy.net/article-21021360.html , me remontant ainsi le moral. Et pourtant, ma gorge restait nouée malgré ce dimanche merveilleux passé à Gien http://www.gien.fr/index.php?s=14  avec ma nièce Ag……... Je ne me remetais pas du tout de notre épreuve si rude ! Il y avait vraiment quelque chose de fort, de puissant même entre nous…aussi bien dans le bonheur que dans le malheur. Une force intellectuelle et même paranormale nous unissait. Quand il souffrait, je souffrais et vice versa. Nos âmes communiquaient malgré nous et rien ne pouvait nous séparer, c’était indélébile. Fr….. et moi : c’était « au delà du réel », c’était de la pure folie…… du transcendantal ! C’était l’un pour l’autre pour la vie et même pour après.

    Si souvent, je broyais du noir ! Je le disais même à ce laborantin africain lorsque je le croisais dans l’atelier… « Ca va ? Moi, je broye du noir » et le chef de tribu, d’un sourire éclatant style « ultra brite » se fendait la poire « Si tu broyes du noir, tu vas me manger tout cru ! » et mes larmes, au lieu de s’étaler en ru sur le sol bétonné, jaillissaient tel un arc en ciel. Et oui, l’humour est au fond de mes tripes et ressort même dans la douleur……je ne peux pas m’en empêcher et c’est une bénédiction.

    J’eus de nombreux contacts téléphoniques avec Fr…… pour le travail et j’appréhendais de ne pas le voir encore car il devait partir tôt pour aller chercher les enfants à l’école et il était toujours sur des problèmes de canalisations. Nous nous sommes quand même retrouvés à la machine à café et là je lui ai demandé quand nous fêterions nos retrouvailles. J’avais bien ma petite idée mais lui proposer un soir ou une nuit me paraissait irréel alors je l’ai laissé choisir et à ma grande stupéfaction, il me proposa une soirée dans un cabaret pour la semaine prochaine. Je n’osais pas y croire ! C’eût été un effort grandiose de sa part et une nouvelle preuve d’amour car cela allait être plutôt compliqué à gérer face à sa femme. J’ai donc acheté l’officiel des spectacles http://www.relay.fr/indexFlash.php#familles/actualites/207-l-officiel-des-spectacles et attendis qu’il choisisse son jour pour pouvoir réserver. Il me faisait là un beau cadeau. Cette intention me prouvait qu’il avait mauvaise conscience et qu’il se sentait redevable envers moi. C’était vrai : il me devait deux soirées et deux nuits pour effacer sa bévue qui avait failli tout fiche en l’air. Je pensais bien qu’il devait payer sa dette. Pour l’instant, j’étais encore mi figue mi raisin et planais entre déprime et soupçon d’espoir. On m’a d’ailleurs dit un jour que l’espoir et l’espérance n’étaient pas la même chose. Avoir l’espoir, c‘est croire que cela va arriver. Garder l’espérance, c’est avoir la certitude que cela va se réaliser. Dans le premier cas, on est faible car utopique tandis que dans le second, on a la perception des choses et on les maîtrise, du moins c’est ce qu’on  ressent et cela permet d’avancer.

    Je me sentais molle comme un nuage de traine et je pleurais comme un cumulus ! Fr……. semblait avoir encore beaucoup de peine aussi. Cette épreuve nous avait fortement marqués, au même degré de souffrance je pense. J’espérais qu’il avait au moins pris conscience de l’ampleur de notre amour et de l’injustice de son comportement. Il reconnaissait d’ailleurs que je ne lui faisais que du bien et qu’il me faisait du mal mais il n’avait jamais réalisé à quel point. Fr…… était un gros bébé…il n’était pas tout à fait mûr mais il est vrai qu’il était plus jeune que moi de onze années et qu’il le serait de ce fait toujours comme un môme par rapport à moi, représentant la maman assurément et un môme….ça fait des conneries.


    ......238ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............

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  • ........ Un gentil juron

    Comme "sapristi" est une déformation de "sacristie", "saperlotte" d'abord, puis "saperlipopette", sont des reconversions du mot "sacré", de grande consommation dans les jurons et les blasphèmes.

    Saperlipopette ! exprime l'étonnement ou l'agacement, et vient souvent appuyer un ordre ou une indignation.

    Le professeur Tournesol (les bijoux de la Castafiore de Hergé) : "Saperlipopette ! Je n'aurais jamais dû sortir sans mon parapluie..... "

    Karl_Kalkyl.png


    Source : http://www.evene.fr/livres/livre/bernard-pivot-100-mots-a-sauver-24303.php

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  •  

    30.jpg 

     

    Ecoute à mes côtés ce que disent mes silences,

    Quand je me réfugie dans l’ombre de l’absence,

    Car des mots seraient vains, ajoutant aux sentences

    Des détresses passées, comme un goût d’immanence.

     

    Ecoute ces colères qui grondent comme un volcan,

    Qui agitent mon âme, la tuant lentement,

    Afin qu’elle puisse renaître comme un phénix blanc

    De ses cendres encore tièdes, qu’emportera le vent.

     

    Ecoute au fond de moi ses peurs qui me font naître,

    Et qui donnent à ma vie l’envie de me repaître

    De ces rêves interdits, que je vois disparaître,

    Comme la foi qui se meure quand se taîsent les prêtres.

     

    Ecoute mes espoirs que je porte comme une croix,

    Traînant dans leur sillage les affres de ma foi.

    Ecoute mes regards quand c’est toi qui me vois,

    Ecoute ces quelques mots, ils te parlent de moi.

      

    Dabat.D.1997


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  • incognito.jpg Il esquiva encore et encore http://www.grisy.net/article-21488500.html . Nous ne nous voyions plus. Oh il me téléphonait bien pour me dire qu’il reportait à demain ! Je n’y croyais fichtre pas. Demain, il se débinerait encore. Certes, il faisait l’effort du coup de fil selon mon désir mais si c’était la porte ouverte pour me dire non à tous bouts de champs, je n’avais pas gagné grand chose.

    Ma fille I……. me disait qu’il reculait parce qu’il n’avait pas encore fini de réfléchir, parce qu’il n’avait pas pris de décision. Je pensais qu’elle avait raison. Je pensais aussi qu’il se méfiait de ses propres sentiments. Je sentais bien qu’il recherchait mon contact et que, m’avoir en face était trop dur pour lui. Donc il m’aimait vraiment et j’avais très peur qu’il me fuie désormais. C’était d’ailleurs ce qu’il était en train de faire. J’espèrais qu’il n’allait pas sauter bobonne histoire de se soulager pour pouvoir mieux m’affronter !

    Quotidiennement, j’angoissais à l’idée qu’il allait encore annuler notre rendez vous. Et bien, Oh surprise, il vint me retrouver au bout de quelques jours.

    Je suis montée dans sa voiture et nous nous sommes dit bonjour. Il s’approcha pour m’embrasser et, nos visages si près l’un de l’autre, nous marquâmes un temps de pause d’une fraction de seconde, les yeux dans les yeux, avant de joindre nos lèvres. J’avais fortement appuyé mon baiser pour bien lui faire comprendre combien je l’aimais. Les larmes lui sont montées aux yeux…je l’ai vu pleurer et pourtant il tentait de contenir son désarroi mais je le connaissais bien maintenant et ses yeux mouillés m’impressionnaient. Vous savez ce que ça fait de voir son homme pleurer pour soi ? Par amour ? Parce qu’il vous aime si fort qu’il souffre  et que toute la fierté du monde ne peut cacher sa peine ? Et bien, ça fait chaud au cœur, ça vous remue la p’tite cuillère comme on dit ! Ca renforce les sentiments.

    Lorsqu’il m’a demandé comment j’allais, je lui ai répondu « mal, très mal. Je crois que j’ai fait une connerie. Je regrette. Et toi, comment vas tu ?«  «Si tu veux vraiment çà, je m’incline (il ne pouvait pas prononcer le mot « séparation »…c’était trop difficile). Je ne lui ai pas laissé le temps de finir sa phrase « non, je ne veux pas çà. Je voudrais que l’on se donne une nouvelle chance ». Il ne répondit pas à ce souhait. « Je comprends très bien que tu souffres trop. Tu es seule mais je ne changerais pas, je suis comme çà depuis toujours » « ton attitude me fait beaucoup moins souffrir que la séparation. J’accepte tes défauts. Je pense qu’il fallait en arriver là pour avancer ensemble. Quand on a une épine dans le pied, il faut l’enlever sinon c’est la gangrène ». Il acquiesça mais ne répondit toujours pas à ma question.

    Nous arrivâmes au restaurant, chez la ch’ti qui, contente de nous voir, nous bisa. Je n’avais pas remarqué mais le hasard a voulu que notre table nous attendait….avec un seul couvert ! C’est Fr…… qui s’en rendit compte et cela nous fit un effet terrible. La ch’ti nous proposa la table d’à côté…avec 4 couverts !

    A peine installés, Je reposais à Fr….. ma question « Es tu d’accord pour que nous recommencions tous les 2 ? » « OUI ». Quelle joie à cet instant ! Le repas fut très fort en émotions. Nous nous tenions la main ou plus exactement nos 4 mains étaient enchevêtrées. Le bonheur revenait petit à petit mais nous étions tous les deux trop marqués par cette semaine de souffrance et nos visages étaient ternes. Je le regardais bien en face « ça se fête des retrouvailles ! » « Qu’est ce que tu proposes ? » « Casse croute ! ». Nous nous mîmes d’accord pour 15h30 dans notre antre car nous n’avions pas le temps de passer prendre le café à la maison.

    Retour au boulot à 14h. Nous nous garâmes sur le parking de la Snecma car depuis peu, Hispano avait acheté les murs et une grille séparait les deux sites. Seul un passage piétons restait encore libre. Nous mîmes au point notre nouvelle tactique pour franchir ce barrage pour l’avenir et c’est hésitante que je le suivis sur ce parking où je voyais bien qu’il s’inquiètait d’être vus ensemble. Avant, on nous voyait beaucoup chez Hispano mais maintenant…c’était son univers de travail et il y était connu comme le loup blanc ! Je lui demandais si cela lui posait un problème. Il me répondit que non. Certaines personnes le saluèrent. Nous partîmes travailler promettant nos retrouvailles en bas étage, bien au frais.

    J’étais heureuse et soulagée mais épuisée par toutes ces épreuves. Il était lui aussi sur les rotules et m’en fit part. Il arriva avec une demi heure de retard au rendez vous mais çà…je commençais à être rodée. Cependant je m’inquiètais car il devait récupérer ses enfants à la sortie de l’école et je me disais que nous n’aurions le temps de rien. Comme un fait exprès, il y avait beaucoup de monde en train de travailler, juste autour de notre local ! J’arrivais à y entrer sans être vue. Quand mon amour ouvrit la porte, il ne savait comment s’y prendre. L’électricien le vit entrer dans ce lieu béni et il s’en faisait une salade ! je le convainquais que nous ne craignions rien, non sans efforts et il  joua le jeu. « Cela met un peu de piment ! «  Lui dis je en riant. « Elle est folle ! ». Puis nous passâmes aux choses sérieuses. Il me prit dans ses bras. Nous échangeâmes de longs regards pleins de promesses et d’amour. Nous nous embrassâmes dans un baiser langoureux puis…..carré blanc….je vous laisse imaginer nos ébats si intenses.

    Nous bûmes une mousse avant de repartir, chacun son tour pour cette fois car nous étions vraiment cernés d’ouvriers. Il y en avait partout ! Devant, à droite, à gauche, et en plus il y avait leur chef que nous connaissions bien tous les deux. Je ne savais pas s’ils l’avaient vu sortir. J’attendis une dizaine de minutes et sortis à mon tour. Un des ouvriers me vit mais je ne pris pas le temps de regarder lequel. J’espèrais qu’il se tairait. Avant cette échappée belle, nous nous promîmes de ne plus jamais nous faire de mal car nous nous aimions trop pour cela.


    ......237ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............

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  • La ribote est l'excès de table et de vin dans la bonne humeur.
    th_vaatwas_vermijden.jpg
    "Dehors le froid, la faim, l'homme en ribote : C'est bon. Encore une heure ; après les mots sans noms !"
    Arthur Rimbaud " Les pauvres à l'église"

    Arthur Rimbaud.jpg

    Adjectif ribaud, ribaude qui désignait un vagabond, un débauché.

    De cet adjectif est venu le nom ribote : bouffe l'emportant sur le stupre.


    Source : http://www.evene.fr/livres/livre/bernard-pivot-100-mots-a-sauver-24303.php

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