• Durant la Première Guerre mondiale, l’implantation industrielle dans les quartiers sud-ouest de Bois Colombes (notamment avec les usines Hispano-Suiza) va intensifier l’accroissement de la population et également développer l’aménagement et l'édification d’équipements nouveaux.


    Hispano-Suiza

    Les licenciements n’étaient pas suffisants pour atteindre l’objectif. Il fallait encore faire du ménage alors il y eut une foultitude de départs en pré retraite. C’était l’embellie ! partir jeune et avec le paquet. Cette charrette là était bienheureuse. Les pots de départs se multipliaient…..c’était la fête. Quel contraste !
    Les flics avaient pigé qu’en cette période, l’alcool coulait à flot le soir. Pour la plupart d’entre nous, la route du retour passait par les quais de seine. Nous avions droit une fois sur deux à un piège. La police barrait la route de telle façon qu’il était impossible d’échapper aux contrôles d’alcoolémie. Les voitures étaient déjà engagées et aucune issue ne se présentait……… Nous étions faits comme des rats !
    C'est là que j'ai connu le bonbon "Stoptou", le bonbon miracle qui neutralise les traces d'alcool sur l'appareil de contrôle.L'aspirine aussi fait cet effet là.
    Les flics ont toujours été aux aguets lorsqu’HISPANO-SUIZA demeurait à Bois Colombes http://www.bois-colombes.com/pratique/histoire.php . Il y en a des anecdotes à raconter et notamment celle ci : dans les années 1990, les acomptes étaient versés en espèces dans un petit bureau avec guichet, tout près de la guérite des gardiens. Il ne fallait pas rater ni le jour, ni l’heure. Ce guichet était ouvert 2h par mois. J’étais une habituée des acomptes et j’allais chercher mes deniers régulièrement, le sourire aux lèvres et toujours un petit mot pour le guichetier. Ce jour là, j’avais envie de rigoler un peu plus qu’à l’ordinaire. Je pénètre très enjouée dans le box (on peu appeler ça comme ça : c’était ridiculement petit) et deux doigts en avant et pointés sur notre homme, je déclame « Hauts les mains là dedans, c’est un hold up ». J’étais fière de ma blague et tout le monde se tenait les côtes quand on entend derrière nous « Hauts les mains , c’est un hold up ». On ne se tenait plus les côtes, on était carrément pliés de rire et la voix réitère « Hauts les mains , c’est un hold up ». Ca devenait un peu lourd alors on se retourne pour dire à notre supposé pote d’arrêter là la plaisanterie.
    Et Oh Stupeur ! c’était un vrai hold up avec de vrais armes et de vrais mecs cagoulés. Ils nous ont fait mettre à plat ventre dans la cour de l’usine, les bras le long du corps, tout en nous tenant en joue. Ils ont vidé la caisse et sont partis « finger in the nose »………les doigts dans l’ nez.
    Une demi heure après la fuite des cambrioleurs, la police arrive « finger in the nose »………, menant un train de sénateur. Evidemment, ils avaient bougé leurs popotins pour rien, l’urgence étant passée. Alors, ils se sont défoulés en alignant toutes nos voitures garées le long de l’usine. Pas de doute, ils ne s’étaient pas déplacés en vain……..leur pêche a été fructueuse, à défaut de récupérer le butin.
    Il y eut enquête car tout indiquait que ce coup fumant n’avait pas pu se réaliser autrement qu’avec des complicités internes. Et savez vous qui c’est y qu’on a soupçonné en premier ? je vous le donne en mille : ma pomme.
    Plus jamais, je n’ai levé ne serait ce que le petit doigt envers un caissier ou autre du genre. Telle a été prise qui croyait prendre !

    ......141ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..................
     

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  • Bienheureux les pauvres en esprit

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    C'est à dire ceux qui savent se détacher des biens du monde. Paroles qui se trouvent au début du Sermon sur la montagne ( Evangile selon St Mathieu V 3) , et qui, par un travestissement du sens, s'emploie ironiquement pour désigner ceux qui réussissent avec peu d'intelligence.

     

     


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  • 51R4E7AWQRL._SL210_.jpg Nous étions tous parqués dans ces bureaux paysagers, une épée de Damoclès au dessus de nos têtes http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89p%C3%A9e_de_Damocl%C3%A8s . Chacun devait rester à sa place et attendre d’être appelé pour savoir à quelle sauce il allait être mangé. Nous étions du bétail, des pions sur un échiquier, manipulés selon une tactique bien déterminée http://www.grisy.net/article-3267457.html .
    Les heures semblaient figées, j’avais beau fixer mon attention sur les aiguilles de la pendule, cela ne les faisait pas avancer pour autant, l’attente était insoutenable. A l’issue des entretiens, je voyais passer mes potes, mon bureau se trouvant sur leur trajectoire. V…… était grâve mais rassuré, Y…..souriait, GG…..était préoccupé. Il venait d’être licencié. La méthode était assez vicelarde : lorsqu’ils voulaient se débarasser de quelqu’un, ils lui proposaient des postes inabordables pour lui, du genre passer de déssineux à responsable d’un produit, sachant très bien qu’ils avaient affaire à un personnage hyper timide et qui fuyait les responsabilités. Il y avait 2 solutions possibles : ou bien il acceptait et se plantait au bout de quelques mois, ou bien il refusait et il n’y avait pas d’autre poste disponible, donc licenciement. GG…. , de toute évidence, avait refusé par crainte de ne pas être à la hauteur.
    Il resta deux ans au chômage, après avoir effectué quelques postes intérimaires dans des petites boîtes. Dans les grandes structures, nous n’évaluons pas notre chance ! On se plaint sans cesse et à tort. Il faut goûter au monde extérieur pour comprendre que la sueur coule au boulot. Hispano : c’est le confort, la grande famille.
    Après ses missions d’interim à droite et à gauche, GG…. Fut contraint d’accepter des postes en province. Il fut trimbalé de Béthune http://www.ville-bethune.fr/ à Maubeuge http://www.ville-maubeuge.fr/php/index.php , entre autres………. Jusqu’au jour où (à peu près 10 ans après) les syndicats d’HISPANO-SUIZA ont rué dans les brancards pour faire réémbaucher les personnes licenciées en 1992, puisque l’activité avait repris de ses forces. Ah ! ça n’a pas été une partie de rigolade ! et puis les têtes n’étaient plus les mêmes à la Direction mais ça a marché en partie. Une petite poignée a été reprise et disséminée chez Snecma. Un seul n’avait aucune chance de revenir……… il s’était suicidé en 1992, quelques mois après son licenciement.

    ......140ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..................

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  • IMAG1397.jpg

     

    On hérite généralement des qualités de sa famille


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