• Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu

    Mots célèbres par lesquels César annonça au sénat la rapidité de la victoire qu'il venait de remporter près de Zéla sur Pharnace, roi de Pont.

    Phrase d'une application toujours familière, pour exprimer la facilité et la rapidité d'un succès quelconque


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  • G…. était vierge, uniquement par son signe astral, car pour le reste………il avait quelques heures de vol ! C’était un sacré coucou. Il était mon aîné de 10 ans. Bénéficier de son expérience ne pouvait que me faire que du bien, même si parfois j’avais quelques craintes. Je n’étais pas habituée à tant de virilité ! Qu’il soit plus âgé que moi comblait certainement ce manque de père, parti beaucoup trop tôt !  (voir 16ème épisode dans la catégorie biographie)

    G…. habitait la rue perpendiculaire au bistrot de Maurice et comme c’était en ligne droite, les soirées se terminaient chez lui. Il avait un beau pavillon, donnant à l’arrière……..juste sur ma cour. Ca grouillait de vie dans sa maison. Ses 4 filles avaient des yeux d’un bleu à réveiller un mort. Elles étaient jolies. J….., sa femme avait la vie dure ! Pour rien au monde, je n’aurais voulu vivre avec G….. ! J….., tous les soirs, se tapait la cuisine pour 10 à 20 personnes. C’était les amis que G…. invitaient à l’improviste. J’aimais bien J….. Elle était toujours accueillante et aimait rigoler. Plus je la cotoyais et plus je m’en fichais de son mec. Je ne provoquais jamais les rendez vous. Un soir, leur fille aînée rentra du lycée en pleurs. Toutes ses copines de classe allaient partir en voyage en Allemagne et pas elle car son père n’était pas d’accord. J’ai proposé à J…. de payer ce voyage puisque je pouvais me le permettre. Elle était affolée « je ne peux pas accepter ! il va être fou de rage ». je la rassure et lui dit que je vais lui parler. Il était assurément hors de lui mais je lui ai expliqué que ses enfants devaient passer avant ses potes et il a fini par céder. M….. (sa fille) avait retrouvé le sourire. J’aurais au moins servi à ça !

    C’était donc la fête 7 jours sur 7 chez G….. Son meilleur ami s’appelait R….. et était en cours de refaire sa vie. G…. était peintre en bâtiment. R…. avait sa petite entreprise.

    Un soir en hiver, alors qu’il faisait une nuit d’encre de chine, une dame toute en noir pénétra dans mon magasin. J’étais seule. Elle était vétue de deuil du petit orteil à la racine des cheveux. Son maquillage aussi était noir et amplifiait la dureté de ses billes qui lui servaient d’iris. Sans un mot, elle fit les cent pas devant l’étalage de légumes, me fixant du regard puis disparut, toujours en silence. Même ses pas n’emmetaient pas de son sur le carrelage. Elle m’a glacé le sang……… je suis restée une bonne demi heure, perplexe, me demandant bien ce qu’elle était venue m’annoncer ! Il ne faut pas oublier que papa avait eu droit à à peu près la même apparition, un an avant sa mort lorsqu’il tenait son auto école (voir 10ème épisode). Une dame était entrée en plein jour dans son auto école, l’avait fixé du regard et lui avait dit « dans un an, il n’y aura plus d’auto école ». Un an après, jour pour jour, papa décédait. Alors vous comprendrez que j’avais quelques raisons de me poser des questions !

    Quelques jours plus tard, nous avons eu une dispute plus violente qu’à l’ordinaire, avec mon époux. Je ne me souviens plus du sujet de la  dispute. C’était certainement une broutille comme bien souvent dans les couples mais le fait est qu’il me mit un coup de poing en pleine face, me déclarant KO sur le carrelage de la boutique. Heureusement, je venais de baisser le rideau de fer. A partir de là, j’ai su que je le quitterais bientôt.

    ..........65ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................      


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  • Ne savoir une chose que par ouï dire


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  • Je ne sais plus comment j’ai rencontré cette dame d’un âge certain, nourrice de son état. Le destin parfois se mèle de nous prendre en charge et on ne peut pas lutter. Les choses sont comme elles doivent être. J’avais beau retourner le problème dans tous les sens, je n’y voyais pas clair dans l’avancement de notre vie de couple. Ainsi, par un bon coup de pouce, la solution vint à moi sans que j’aie à fournir le moindre effort. Cette dame me parle de sa fille, gérante d’une mini superette à Louvres dans le val d’oise. Voilà une idée qu’elle est bonne ! je pourrais travailler à domicile, m’occuper de mon fils et mon mari serait rassuré. Il suffisait de se présenter au siège social et de déposer une demande de gérance, seule ou en couple. A l’époque, il n’y avait pas un centime à débourser. C’était un statut de salarié au sein d’une entreprise. Je n’ai pas fait ni une ni deux. Je me suis précipitée d’en parler à mon époux et ai pris rendez vous sans tarder. 2 mois plus tard, nous emménagions à Saint Denis (toujours dans le neuf trois). Nous devenions des dionysiens. La superette était toute petite : deux rayons au centre, un rayon réfrigéré sur le côté pour les produits frais, un étalage de fruits et légumes en devanture. Le logement de fonction était à l’étage. C’était une vieille maison avec pignon sur rue et vue sur la cour depuis la salle à manger. Il y avait de l’espace. Au rez de chaussée, le magasin débouchait sur une immense cuisine que nous avons aménagée en petit studio avec accès sur la cour dont nous étions les seuls bénéficiaires. De l’autre côté de la rue, il y avait de nombreuses allées venues au bistrot des 3 marches, tenu par Maurice. Le quartier était surtout composé de bretons venus travailler à la capitale. Un peu plus loin, il y avait la zone : une cité craignosse mais qui nous laissait tranquilles. Leur fief était en cercle fermé ou avec les bandes rivales des 4000 à Aubervilliers.  

    C’est toute fière que j’ouvris mon magasin à 6h du matin, après avoir lessivé le sol. On ne se rend pas compte du travail imposant que représente un commerce. Il y avait le livreur de produits frais, l’entretien de la boutique, les commandes, le réappro, le stock, les contrôles sanitaires, la caisse, les comptes et les dépôts à la banque. Il fallait déposer l’argent de la recette 2 fois par jour et la banque se situait dans la cité voisine. Je n’étais jamais rassurée mais il ne m’est jamais rien arrivé. La peur n’était liée qu’à l’image que l’on nous fait de ces cités et au fait que je savais que je transportais une petite fortune mais j’étais seule à le savoir ! Et puis, la peur n’évite pas le danger alors pourquoi se faire des nœuds au cerveau ? Il suffisait d’avoir un comportement discret et de ne pas afficher un certain train de vie susceptible de provoquer les plus démunis. Mon mari, lui, jouait de plus en plus les parvenus. Il passait sa vie chez Maurice où la tradition quotidienne était le jeu du 421. A chaque fin de partie, le perdant payait son coup à boire. Le 421 est un jeu très rapide et le ricard coulait à flot. Mon mari, jouant les grands seigneurs au bon coeur, offrait des tournées générales……………avec l’argent qu’il prélévait dans la caisse. Je bossais…….il frimait. Tout ceci n’était pas pour arranger nos rapports de couple. Plusieurs fois, je suis allée le récupérer au bistrot d’en face. C’est là que j’ai connu le perroquet (du ricard agrémenté de menthe), la tomate (ricard agrémenté de fraise). Ayant beaucoup de peine à lui faire terminer son cirque, ses amis m’invitèrent à jouer. J’étais bonne et gagnais souvent. L’ambiance chez maurice, était indécrottable……..on ne pouvait plus s’en passer ! soirées entre amis, potins du quartier. Notre désaccord de couple se faisait sentir de plus en plus et les potes de bar m’appréciaient de plus en plus aussi. Ce qui devait arriver arriva………….G…….s’interessa à moi.

    ..........64ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................    


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  • Science sans conscience n'est qu'une ruine de l'âme


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