• Le parc des Buttes Chaumont

    Le site du parc des Buttes Chaumont était à l'origine un terrain argileux sur lequel rien ne poussait. Au 13e siècle on y installa le gibet de Montfaucon, qui y resta jusqu'à la Révolution. A la Restauration, on y créa une décharge d'ordures. C'est en 1860 que Napoléon III décida de transformer le site en parc. Les travaux ont duré de 1864 à 1867.

    Le parc comprend 25 hectares de jardin, un lac de 2 hectares avec un promontoire s'élevant à plus de 30 mètres au-dessus du niveau de l'eau, avec à son sommet une rotonde en pierre (le temple de Sybille, installé en 1869), une grotte avec une cascade et deux ponts : le pont suspendu et le pont des suicidés.

    Retour chez J……… Je lui raconte mon petit périple et nous décidons d’un commun accord que nous resterons ensemble jusqu’à l’accouchement. Ensuite, je vivrais ma vie de mon côté et lui aussi. C’était sa manière de me protéger tout au long de ma grossesse. J… avait de délicates intentions vis à vis des femmes. Je me souviens d’une fois où il avait fait lever une personne dans le bus pour que je puisse m’asseoir. Il était très ingénieux. Lors de son emploi comme « poubellier » à la ville de Paris, il pigea vite que les gens jettent tout et n’importe quoi et qu’il y avait de l’argent à se faire. La journée, il allait en cours à la fac et la nuit, nous faisions la tournée des poubelles de fourreurs dans le quartier du marais. Nous rapportions des sacs et cartons de chutes de cuir et fourrure que nous retravaillions chez J…. Nous confectionnions entre autres, des gilets sans manches. Il n’y avait ni coutures, ni boutons, seulement des rivets et crochets. J’ai toujours la pince à riveter dans ma boîte à outils et je crois que je l’emporterais dans ma tombe car c’est le seul souvenir qui me reste de J…. et ce mec là : je lui dois toute ma reconnaissance. Nous fabriquions aussi des « boas », longues écharpes faites de queues de renard gris ou bleus. Lorsque J… n’avais pas cours, nous allions vendre notre trésor devant la fac ou dans le métro. Ca  marchait bien ! J….. pensait aussi beaucoup. Il se mit à la recherche d’un logement pour moi, pour quand j’aurais mon bébé. Je ne le savais pas. Un jour, il m’emmena en ballade vers le haut de Belleville, près du parc des buttes chaumont, plus exactement rue des soltaires……..rue prédestinée ? cela se pourrait bien. Eddy Mitchel a chanté la rue des solitaires. C’est une petite rue sombre qui mène à la place des fêtes dans le 19è. Non loin de là, se trouvent des studios d’enregistrement. Les maisons, hautes de 4 étages maximum, cachent des cours et arrières cours assez sympathiques. C’est là, au fond d’une cour, qu’il m’avait déniché un petit studio meublé. Il avait payé la caution et les 6 mois à venir. Il me donna les clefs : j’étais chez moi. Je m’y installais vers mon 6ème mois de grossesse. J’avais pour voisine une dame d’un certain âge qui s’était mis dans la tête d’adopter mon enfant à sa naissance ! je l’ai vite écartée de ma route. C’est terrible : lorsque vous êtes seule, vous êtes une proie permanente. Les gens s’imaginent que seule avec un enfant et pratiquement sans famille, signifie faible. Erreur, Oh désespoir ! J’aimais beaucoup ce quartier et allais quotidiennement marcher 3, voire 4 ou 5 heures au parc. Je ne grossissais que très peu. Ghislaine était contente pour moi. Elle avait gardé le contact avec les frangines et voilà pas que V… décide de débarquer du Mexique pour voir mon studio ! Elle venait avec son bébé qu’elle venait d’avoir. Bien sûr, tout ça avait été arrangé avec E….. Je ne voulais pas que mes sœurs soient au courant de ma grossesse. V…. est restée quelques semaines, a dormi à côté de moi dans mon grand lit et n’y a vu que du feu ! Tant mieux car elle m’aurait prit la tête. V…. était complètement déconnectée de la France. Aussi lorsque nous sommes revenues du marché avec un cartons de pommes, elle les mit directement dans l’évier et les nettoya avec du liquide vaisselle…………zarbi vous avez dit ? Elle craignait les maladies. Avant son départ à Mexico lors de ses fiançailles, soit deux ans avant le décès de maman, V… avait eu le privilège que maman lui achète une petite voiture car elle travaillait à la gare St Lazare et avait besoin d’être véhiculée. J’avais récupéré cette voiture et je m’en servais beaucoup. V…. la vendit sans m’en parler et je me suis retrouvée du jour au lendemain, à pieds puis elle repartie faire sa vie à Mexico. Ah ! je m’en souviendrais toujours du passage de V…… rue des solitaires ! Après le départ de V…., Ghislaine annonça à E….. que j’étais enceinte. C…. débarqua et mit les pieds dans le plat. Soit, elle m’a gâtée en m’achetant des vêtements adaptés (qu’il a fallu que je lui rembourse à ma majorité) mais elle m’a gâchée en contactant, à mon insu, les parents de B….(voir épisodes 36 / 37 et 40 dans la catégorie « biographie ») à Lille. Je n’ai jamais su ce qu’elle leur avait dit, ni comment elle les a retrouvés mais le fait est qu’ils ont cru que je voulais de l’argent. J’avais là perdu tout espoir de revoir B… un jour et j’avais honte du comportement de ma sœur. E… est repartie vivre dans sa campagne du berry et j’ai coupé le contact avec C….

     

    ...........46ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................     


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  • Je n’eus aucune difficulté à trouver quelqu’un pour m’accompagner en Hollande. Il trainait constamment une odeur de voyages au quartier latin. C’était les années après 68 et on ne se prenait pas la tête ! Baba cool et love and peace……. De plus, Amsterdam était la plaque tournante pour le haschich. Cette route était bien connue. 5 minutes d’auto stop et nous étions déjà installés dans une voiture qui se rendait direct aux Pays bas. Nous avons passé la frontière belge puis la fontière hollandaise vers 1h du matin. C’est à peine si nous nous sommes aperçus qu’il y avait une frontière ! les postes étaient désertiques et nous sommes passés les doigts dans le nez. J’étais contente de découvrir les Pays bas. Notre chauffeur nous a déposés à la place des dam qui grouillait de jeunes et moins jeunes. Nous avons passé la nuit là, bercés par les guitaristes. Chacun avait son duvet. Cela ne choquait pas, c’était usuel à Amsterdam. Le lendemain, après un petit déjeuner pris dans un bar, je me rendis chez le gynécologue auprès duquel j’avais été recommandée. J’y suis allée à pieds, me faufilant parmi les innombrables vélos noirs qui jonchent les pavés là bas. J’ai bien fait 6 km avant d’arriver vers la sortie de la ville, dans un quartier résidentiel. Toutes les maisons étaient magnifiques. J’ai traversé des mètres et des mètres de prairies bien vertes et fleuries. Il y a beaucoup d’espace dans ce pays. Tout est propre. Le docteur m’attendait. Il m’explique comment l’avortement va se passer dans son cabinet et me donne l’adresse d’une bonne famille chez qui je peux trouver un emploi de servante, afin de récolter la somme pour payer l’intervention. Je me rendis à cette fameuse adresse et trouvais porte close. J’y suis retournée plusieurs fois et n’ai toujours trouvé personne. Je n’ai pas insisté car plus j’avançais dans le temps et plus je voulais le garder cet enfant ! J’ai laissé tomber l’affaire et suis retournée place des dam avec la ferme intention de rester quelques jours pour visiter. La personne qui m’avait accompagnée a été déçue de ma décision. Nous nous sommes fâchés et j’ai continué seule, soulagée dans mon âme. J’allais assumer ma grossesse et qu’importe le qu’en dira t on. Je m’étais toujours débrouillée jusque là, je devais y arriver. Je me sentais presqu’heureuse et puis je savais qu’à ma majorité, je toucherais ma part d’assurance vie. Donc, c’était jouable. Je le voulais mon bébé, fallait simplement en prendre conscience et ne pas se laisser embarquer dans ces idées réac de l’époque. A Amsterdam, on pouvait vivre sans argent. Sur les canaux, il y avait des péniches aménagées en bar style boites de nuit. On pouvait y passer la nuit sans consommer. Ces bars étaient bondés de jeunes et tout le monde se cotoyait, sans aucune arrière pensée. Le seul hic est qu’il flottait un halo de fumée de hasch, mais après tout…….ça aidait à se reposer. J’aimais beaucoup remonter la petite rue depuis la place des dam jusqu’aux canaux. C’était tout en couleurs et les baraques de frites sentaient bon. J’ai vu les dames en vitrines ! Ca : c’était moins chouette. Elles faisaient étalage, il ne leur manquait que le code barre. C’était de la viande sans cellophane puisqu’à l’époque l’usage du préservatif n’était pas monnaie courante. Et puis j’ai vu le port d’Amsterdam avec ses marins qui chantent et qui boivent et qui pissent, comme l’a si bien décrit Jacques Brel. J’étais contente de mon petit voyage mais il a fallu me résigner à rentrer en France car je n’avais plus un sou en poche. Je me suis mise à l’entrée de l’autoroute, le pouce en l’air. J’ai très vite trouvé une voiture mais qui n’allait pas très loin, cette fois ci. La personne me dépose à une sortie et je me repositionne pour continuer ma route. Seulement voilà ! l’auto stop sur l’autoroute est interdit et Oh surprise……c’est le panier à salade qui s’arrête et me fait monter à bord ! Zut……je n’avais pas pensé à ça. Direction le commissariat…….enquête (ça me rappelait vaguement mon séjour outre manche (voir épisodes 37 / 38 et 39 dans la catégorie « biographie »)). J’étais en état de vagabondage aux yeux de la loi car j’avais moins de 10 francs sur moi. Qui dit vagabondage en Hollande, dit expulsion du pays. Quand je pense à tout ce qui se passe actuellement en France avec les immigrés et quand je vois qu’ils n’hésitent pas à manifester…..entre autres………pour leur condition ! ils feraient bien d’aller voir dans nos pays voisins. Ils comprendraient la chance qu’ils ont d’être parmi nous. Le fourgon m’emmena à la prison d’ Utrecht. Cette belle bâtisse moyennageuse m’aurait plue en tant que touriste mais là : j’ai pu apprécier le cachot. Une paillasse en bois, une lucarne très haute avec des barreaux, un tabouret. Le garde qui me passe ma gamelle par l’occulus de la lourde porte, la lune au travers des barreaux. Le matin : réveil à 6h pour aller faire la toilette dans cette espèce de mangeoire à cochons. Pas d’eau chaude, pas d’intimité non plus. Toutes les filles à poil et en rang d’oignon. Pas de chauffage non plus. Au bout de 24h, les gardiens sachant que je n’avait rien fait de mal et que j’étais enceinte, m’invitèrent à jouer aux cartes avec eux. Là, au moins, j’étais au chaud et mangeais des petits gâteaux. Je suis restée 3 jours dans cette prison puis le fourgon est venu me rechercher pour m’emmener à la frontière belge où on m’a à nouveau internée dans une pièce sans fenêtre cette fois et aux murs capitonnés pour que je ne me tapes pas la tête contre les parois. A midi, j’ai eu droit à une assiette à soupe de yaourt à la fraise car j’étais enceinte. En fin de journée, on m’a inscrite dans un énorme livre, en rouge puis on a mis un tampon sur ma carte d’identité « en rouge toujours : interdit de séjour aux pays bas pour dix ans ». J’ai été libérée vers 22h. On m’a remis 10 francs pour que je sois « légale » et………démmmerdes toi pour rentrer à Paris ! Il faisait nuit noire. J’ai marché, marché, marché jusqu’au petit matin où une voiture s’est arrêtée et m’a emmenée jusqu’à la maison.

     

    ...........45ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................     


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      Ce n'est pas un ami que l'ami de tout le monde


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  • J….. : ce n’est pas Jésus cette fois ci  (voir épisodes 36 / 37 et 38 dans la catégorie « biographie »), mais J……

    La succession de maman ayant été refusée, nous aurions dû libérer l’appartement de fonction rue du marché St Honoré. Pour une fois, j’ai pu apprécier les bienfaits de la lenteur administrative ! Il ne se passait rien. De ce fait, Ghislaine et moi continuions à habiter là bas. Nous étions libres de chez libres et très complices. Ghislaine continuait ses études en classe de terminale. Moi, j’étais toujours enceinte et en recherche de travail. Personne ne connaissait mon état, hormis Ghislaine. Nous étions en été et aimions nous pencher à la fenêtre pour admirer les couleurs et ambiances du marché sur la place. Du haut de notre 1er étage, nous avions pris coutume de dire bonjour aux 2 étudiants éboueurs à leurs heures, lorsqu’ils remontaient notre rue. La sympathie s’installa : J…. et D….. passaient maintenant régulièrement boire le café à la maison. Ils faisaient tous les 2 des études à Jussieu près du quartier St Michel. Ils étaient issus de bonne famille et cela transpirait au travers de leur intelligence. Nous rencontrions enfin des personnages de notre trempe ! Ils finirent par connaître notre histoire et décidèrent de nous aider, surtout J….. Il était très grand et portait l’hiver, une toque en fourrure qui lui donnait un air bolchévique. En parlant d’hiver : novembre arriva vite et le train de sénateur de l’administration se mit subitement en route. Un soir, en rentrant du lycée, Ghislaine trouva des scellés sur la porte. Elle ne se démonta pas et arracha les scellés mais le lendemain matin………c’est la police qui nous sortit de l’appartement. A peine de quoi prendre le nécessaire et nous voici à la rue…….en plein mois de novembre ! La loi qui interdit les explusions de novembre à mars ne devait pas exister, je suppose ? Nous voilà donc toutes les deux, isolées, sans aucune ressource, mineures et dans le froid…….Nous savions bien qu’il ne fallait pas compter sur la famille, alors nous n’avons rien dit à personne. Ghislaine est partie chez un copain qui avait une chanbre de bonnes sous les toits de Paris, près de la place blanche. Je suis partie chez J….., rue de la fontaine au roi près de la place de la république. J….. avait un grand appartement qu’il avait repeint lui même……..en vert, rouge et violet ! J… aimait les chats et leur confectionnait de bons petits plats. J’avais beaucoup de problèmes à solutionner, à commencer par ma grossesse. J…. me conseilla l’avortement. A cette époque, c’était illégal et bon nombre de jeunes filles y laissèrent leur peau en s’avortant elles même à l’aide d’aiguilles à tricoter. Mais J… connaissait des médecins qui me recommandèrent auprès d’un collègue aux pays Bas. Il me fallait trouver 600 francs à l’époque (en 1972), faire le voyage et, ni vu ni connu, rentrer avec le ventre plat. Facile à dire ! je retournais le problème dans tous les sens. Au fond de moi même, je n’avais pas envie d’avorter mais je savais trop dans quelle embrouille j’étais et je me résignais à faire ce sacrifice, sans joie mais pleine de courage. J…. ne pouvait pas m’accompagner. Alors je me suis rendue à mes anciennes amours du quartier latin, espérant trouver un quidam chevelu pour faire la route avec moi.

    ...........44ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................     


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  • http://www.cpcvidf.asso.fr/page/poesie_2006.html

    Ce concours été organisé par le CPCV de saint Prix (voir lien ci dessus)

    J'étais déjà allée, il y a quelques années, à une remise de prix dans le vexin. C'était très protocolaire, limite ennuyeux. Je m'attendais donc à trouver une salle trop sérieuse, rectiligne mais je voulais rencontrer Alice Dona, alors....qu'importe le contenant pourvu qu'on ait l'ivresse !

    19h hier soir : je pars de chez moi, un peu déboussolée car il manque une page à mon plan de la région. Au hasard : je n'ai pas la commune de St Prix et c'est là que je vais ! plus le temps de chercher sur internet. tant pis, je trouverais bien.

    20h15 : j'y suis. Oh surprise ! l'accueil est chaleureux. Il y a des stands du CPCV où l'on peut acheter le recueil de poésie créé avec les poèmes des participants qui ont été choisis par le jury. Je le feuillette........je suis dedans à la page 16.

    Sur la gauche, il y a un bar. Le hall d'entrée est plein. Il y a beaucoup de monde (à peu près 300 personnes).

    20h30 : la porte de la salle s'ouvre. Il fait sombre. d'emblée, je me sens à l'aise. Le CPCV a transformé cette salle de sport en cabaret, avec tables et gourmandises. Je cherche une place car, bien évidemment, je suis seule à être seule. Ils s'installent tous en couple ou entre amis. Je zieute les personnages afin de ne pas me retrouver à une table de ringards. Je trouve un couple fort sympathique.

    La soirée commence. Présentation du CPCV et acolytes. Petit mot du maire de St Prix. Présentation de la chorale qui va animer cette soirée. Puis Alice Dona riante, dynamique, simple. Le CPCV lui a réservé une surprise : ses amis d'enfance sont là ce soir pour elle. Alice semble heureuse. Je la dévore des yeux. J'admire sa façon d'être. Sur 178 poèmes, 9 sont nommés lauréats. Chacun est appelé à son tour et je tremble à chaque fois. Mais quand même ! je suis bien prétentieuse de croire que je peux faire partie des lauréats ! alors, je me raisonne et me dit que je n'aurais pas à monter sur scène pour déclamer mon poème. J'avais vu juste : je n'ai pas été primée. Et puis, je me suis dit que j'étais bien bête d'avoir ces angoisses. Sur les 9 lauréats : 3 n'étaient même pas présents. Je préfère de loin ne pas avoir été lauréate mais avoir surmonté ma peur en étant là plutôt que de faire partie des meilleurs et décevoir le public par mon absence. Donc je suis fière de mes efforts.

    Le CPCV a merveilleusement bien pensé cette soirée. La chorale était gaie, chantait du Souchon entre autres et avait un superbe jeu de scène. C'était très réussi. J'ai eu le sentiment d'assister à un vrai spectacle et le côté solennel des remises de prix a fait place à une ambiance chaleureuse. Bravo, bravo et bravo au CPCV.

    23h environ : fin de la soirée. Je scrute les va et viens d'Alice. Je ne veux pas la rater. J'arrive à m'approcher d'elle alors qu'elle rejoignait ses amis. Timidement, je l'ai interceptée à la descente de l'estrade. Elle me regarde droit dans les yeux......heureusement car mes genoux tremblaient ! fallait pas qu'elle regarde plus bas. Je comprends qu'elle n'a pas le temps pour m'écouter et lui dit tout simplement en 3 secondes, mon admiration. Je lui offre mon recueil "instants choisis" dans lequel j'avais glissé ma carte de visite. Surprise par cette intention sans prétention de ma part, elle s'avance et me fait la bise "je vais vous envoyer un petit mot". Je suis de plus en plus heureuse.......et tremblante ! je m'éloigne, lui adressant un dernier regard complice auquel elle adhère.

    23h30 environ : je regagne ma voiture. Je n'ai jamais roulé aussi doucement (je ne roule déjà pas vite mais là, c'était carrément de la ballade). Je crois que ma voiture m'a ramenée toute seule car mon esprit vagabondait. Je me sentais bien et pourtant angoissée de ne pouvoir partager cet instant avec personne. C'est donc là l'occasion de vous remercier tous, vous qui visitez mon blog et m'encouragez par vos com. J'ai beaucoup pensé à vous dans ce moment de solitude.


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