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    Aimes la vérité mais pardonnes à l'erreur


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  • C'est le 09 novembre 1922 que Raymond naquit dans la ville de Mouscron en Belgique avant de s'installer rapidement avec son père et sa mère, Louis (travailleur frontalier) et Agnès à deux kilomètres de cette ville mais dans un tout autre pays: la France.  C'est là que le jeune Devos entamera des études qui seront bien trop vite écourtées.  Une catastrophe aux yeux de Raymond Devos qui à 13 ans n'a pu assouvir toute sa soif de connaissance.  Ce sera donc par lui-même qu'il commencera à s'acharner sur la culture, voulant à tout prix maîtriser la langue française et la musique pour laquelle il a une affection particulière.  Il faut dire que son univers familial le prédisposait déjà fortement à jongler avec la mélodie.  Son père jouait de l'orgue et du piano alors que sa mère faisait virevolter le violon et la mandoline.  Quant à lui, il apprendra tour à tour des instruments tels que: clarinette, piano, harpe, la guitare, le bandonéon...


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  • Retour au quartier latin où mes visites devenaient quotidiennes. Je commençais à me faire des amis de la rue et qui vivaient dans la rue. C’était un jeu pour moi. Je n’avais pas besoin de vivre dans cet état de pauvreté puisque j’avais tout à la maison et que nous habitions dans les quartiers chics de Paris. J’ai toujours aimé découvrir le comportement des gens. Pour ce faire, il fallait les cotoyer, s’adapter à leurs coutumes. Je me mis donc en quête de faire la manche avec eux (en quête de faire la manche………c’est pas beau comme expression ?). Je fus stupéfaite de voir le salaire qu’on pouvait se faire de cette façon là. Qui a dit que les français ne sont pas solidaires ? Nous mangions à notre faim et notre plus grand plaisir était de tremper des bagettes de pain dans une brique de lait………un régal ! J’en profite pour vous mettre en garde face à toutes ces femmes avec leurs enfants qui, sous une allure tellement apitoyante, vous soulèvent le cœur en tendant la main. Elles appartiennent à des réseaux et aucun centime ne leur profite. Il en est de même pour ceux qui vous accostent aux feux rouges. Il faut trouver le discernement et ne pas alimenter de telles arnaques. Certains sont vraiment en désespoir : nous devons savoir les reconnaître. Lorsque j’ai un doute, je ne donne pas d’argent mais de la nourriture. Celui qui accepte la nourriture a vraiment faim. Vous verrez que tous n’acceptent pas !

    Je ferme cette parenthèse pour vous dire qu’à m’insérer dans ces milieux – expérience des plus passionnantes – j’avais laissé tomber mes révisions pour le bac. Je cachais bien mon jeu. Le jour de l’examen, je me suis levée de bonne heure et ai feinté d’aller passer cette épreuve. Outre ma nouvelle vie de bohême, je pensais et voulais prouver que l’on n’a pas besoin d’un bout de papier pour réussir dans la vie. Donc, même si j’avais été sage, je ne me serais pas présentée devant l’examinateur. J’ai longé les quais de seine, dès potron minet jusqu’en fin d’après midi. J’ai rencontré des mecs louches qui ont tenté de m’emmener chez eux……..ben oui ! une jeune fille qui traîne le long des quais dans la brume, tôt le matin………c’est forcément une fille qui cherche ! tout du moins, c’était la mentalité des hommes à cette époque. Je ne me suis pas laissée faire. En rentrant à la maison le soir, maman était assise à son bureau. « Alors ? ça s’est bien passé ? ». Je l’ai regardée droit dans les yeux « je n’y suis pas allée ». Sur ces mots, maman ne se senti pas de joie et m’envoya droit au cœur ces quelques mots qui me poursuivent encore à ce jour « je te souhaite de travailler dur en usine, toute ta vie ». Elle avait raison ! j’ai trimé dur et plus que dur et suis actuellement encore en usine. Certes, j’y ai fait ma place et suis honorablement considérée à cette heure mais j’ai mis des années à progresser, alors qu’avec mon bac, je me serais orientée différemment et beaucoup plus aisément. Je n’ai pas aujourd’hui la vie que j’aurais dû avoir !  

    ...........35ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................  


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                      Nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres


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  • Ce sont de vieilles rues pavées (ce qu’il en reste après mai 68 ! car ils ont, en grande partie, servi de projectils contre les CRS), la fontaine St Michel – lieu de rassemblement de tous les jeunes et moins jeunes -, le métro St Michel où de nombreux artistes se sont essayés dans les années 69/70 (dont Michel Polnareff, je crois ?), les quais de seine, les nombreux restaurants de tous les pays et bistrots, l’odeur du cochon de lait cuit en vitrine et à la broche, les ambiances tamisées, les baba cool et tout le haut gratin fréquentant St Germain des près. Je trainais souvent le long des quais où moulte chevelus grattaient leurs guitares. Je découvris les chansons de Léonard Cohen, Graeme Allwright, Bob Dylan et bien d’autres non moins connus. Le son du banjo mélé à la guitare, me retournait les tripes. J’étais à fond dedans ! Ma petite sœur Ghislaine aussi découvrit cet univers et me proposa de l’accompagner au festival de folk musique à  Malataverne dans la drome. Ce voyage fut pour nous, inoubliable ! Bonne ambiance, auto stop…………..no problemo contrairement à aujourd’hui où les festivals tournent au cauchemar à cause de bagarres ou de drogues et où faire de l’auto stop est devenu dangereux. Nous avions passé 3 jours pour et avec la musique. Je me souviens que, quelques mois plus tard, Ghislaine et moi étions parties faire un tour à Brighton en angleterre, juste pour passer la journée sur la plage. Aller/retour en auto stop, le pouce à l’air et les doigts dans le nez ! nous n’avons jamais été inquiétées. La nuit nous avait surprises au retour. Nous étions à la croisée de 2 départementales. Apercevant une lumière au loin, nous sommes allées frapper à la porte pour quémander l’hospitalité pour la nuit. Le fermier et la fermière nous ont fait un accueil royal, dans leur grange certes, mais avec tellement de respect alors que nous étions affublées de jeans délavés. A notre réveil, qui fut difficile car nous avions passé la nuit à écouter le festival de Woodstock sur notre petit transistor, ils nous avaient préparé un petit déjeuner à en faire baver Gargantua, puis nous avons repris notre route. Ah……..où sont donc passées nos mentalités d’antan ?

    ...........34ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................  


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